Sur le territoire métropolitain, ils sont trois opérateurs de téléphonie mobile. Dans les DOM, seules Améris, filiale de France Télécom, délivrait des services aux Antilles (Martinique, Guadeloupe) et en Guyane, et SRR, filiale de SFR, à la Réunion.Mais les temps changent et les habitants des DOM-TOM vont désormais pouvoir goûter aux joies de la concurrence. Bouygues Télécom, qui pouvait opérer hors métropole mais n’avait pas demandé ses fréquences, se lance enfin sur le marché d’outre-mer (lire encadré). Et Outremer Télécom, un opérateur du cru qui avait fait sa demande de licence auprès de l’ART durant le premier semestre, vient d’obtenir sa licence de téléphonie mobile dans les quatre DOM. La parution au Journal Officiel est attendue. “Nous investirons 300 à 500 millions de francs dans les DOM”, confie Richard Sutton, directeur commercial. C’est un chiffre visiblement modeste, en comparaison du coût du réseau de Bouygues Télécom dans les Antilles et en Guyane.La commercialisation démarrera dans la première moitié de 2001. Outremer Télécom travaillera avec les équipementiers Nortel et Alcatel, mais n’a pas encore choisi les fournisseurs de terminaux. Le réseau sera directement du GPRS, évolution du GSM. Il évoluera vers EDGE, technologie intermédiaire avant l’UMTS.Outremer Télécom couvrira 80 % de la superficie des DOM. Il table sur 100 000 abonnés dans un an, soit 30 % des abonnés actuels des territoires d’outre-mer. Par ailleurs, Outremer Télécom a lancé ses services de téléphonie fixe en métropole (forfaits et cartes).
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