Incontestablement, c’est la qualité de vie qui fait la différence chez les opérateurs de télécommunications. C’est, en effet, essentiellement sur ce critère que France Télécom retrouve sa couronne dans le c?”ur des informaticiens. L’image de l’opérateur historique bénéficie ainsi des retombées de ses avancées tant technologiques que stratégiques.En revanche, c’est aussi un dur revers pour Cegetel-SFR, qui était classé premier l’an dernier grâce à ce critère mieux noté à l’époque. D’autant que la filiale de Vivendi Universal affiche de très bons résultats dans les autres catégories – en termes de niveau de salaire, de perspectives de carrière ou même d’intérêt du travail. Seules la pérennité de l’entreprise et les technologies semblent encore faire défaut au challenger.Globalement, les notes progressent pour toutes les entreprises du sondage. Ce qui témoigne d’une amélioration de la perception que peuvent avoir les informaticiens de ce secteur encore nouveau et mouvant. Les employés qui travaillent à la réalisation se sentent mieux que les cadres, qui donnent des notes plus réservées.
La situation actuelle entraîne une certaine méfiance
La crise de confiance envers l’UMTS se traduit tout naturellement par des inquiétudes qui se lisent dans les chiffres. Bouygues Telecom en fait, bien entendu, les frais. La société de Martin Bouygues cède ainsi sa place de troisième à Noos (Lyonnaise Câble), qui n’était pas classée l’année dernière et se positionne bien dans le classement de cette année.Parmi les autres opérateurs de télécommunications, seul Siris se dégage, progressant de deux places – grâce, notamment, à ses technologies et sans doute, dans une moindre mesure, à son appartenance à Deutsche Telekom. A noter, enfin, la chute d’Omnicom, dont la note est la plus faible du secteur sur tous les critères.
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