Cegetel s’est enfin décidé à lancer une offre d’accès Internet sur ADSL pour les entreprises. C’est une offre à débits garantis (180 kbit/s, 256 kbit/s, 512 kbit/s, 1 Mbit/s et 1,6 Mbit/s), reposant, comme il est de tradition désormais, sur l’offre de revente Turbo DSL (accès au circuit virtuel) de France Télécom. Ces accès sont facturés au forfait, selon la classe de débit retenue, de 2 490 à 9 400 F ht par mois, soit une économie de 30 à 50 % par rapport à une ligne louée des capacités équivalente. Ils sont disponibles depuis le 22 mars dans toute l’Ile-de-France, à l’exception des départements 78 et 95, qui seront couverts à la mi-mai prochaine. L’offre sera ensuite généralisée à toute la France durant l’été 2001. Ces accès peuvent inclure les services Internet associés habituels : rapatriement du nom de domaine, mise à disposition et gestion de boîtes aux lettres personnalisées, location d’un routeur, fourniture d’un routeur pare-feu et d’antivirus… (www.cegetel.fr).
Fin mars, Deutsche Telekom avait déjà vendu près de 850 000 accès DSL, dont près de 400 000 étaient alors en service. Il peut désormais ouvrir plus de 100 000 lignes par mois, contre 30 000 il y a un an. Mais pour la fin de l’année, son objectif est d’atteindre un parc de 2,6 millions de lignes. Après Siemens et ECI Telecom, il a donc décidé de faire appel à un troisième fournisseur, Alcatel, qui devra lui livrer, à partir de juin, prochain plusieurs centaines de milliers de lignes basées sur son concentrateur d’accès 7300 ASAM DSL, capable d’évoluer vers des services GDSL, VDSL et VoDSL. Mais l’opérateur a également renouvelé sa confiance à Siemens en lui passant une importante commande de systèmes ERX (Edge Routing Switches) de sa filiale Unisphere. Ces systèmes joueront le rôle de BRAS (Broadband Remote Access Server). Outre l’accès Internet rapide, ils permettront de fournir des services de VPN IP et de streaming vidéo (www.alcatel.com) (www.dtag.de) (www.siemens.com).
L’ART a lancé un appel à candidatures pour quatorze thèmes d’études. Le premier d’entre eux vise à développer un modèle de référence, permettant d’évaluer les coûts du dégroupage, en se basant sur les CMILT (coûts moyens incrémentaux de long terme), et non pas sur la comptabilité analytique de France Télécom. Il s’agit donc de modéliser la reconstruction d’un réseau local similaire, fournissant les mêmes services avec les meilleures technologies disponibles. Les dossiers de candidatures devaient être remis avant le 12 avril à 17 heures (www.art-telecom.fr).
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