Avec moins de 3 % des visites en Europe selon les spécialistes de la mesure d’audience, Opera fait figure de petit poucet sur le marché des navigateurs. Et pourtant, le logiciel norvégien n’a pas grand-chose à envier à Chrome, Firefox et consorts.
Rapide, sécurisé, servi par une interface léchée et très claire malgré la richesse fonctionnelle, Opera regorge de bonnes idées mises en œuvre au fil des versions : mode turbo (qui booste l’affichage en cas de connexion lente), Unite, widgets, navigation à la souris (par reconnaissance gestuelle). Sans oublier les classiques : synchronisation, onglets détachables (et repositionnables), gestion des téléchargements, des mots de passe… Mais il lui manquait encore les extensions, ces greffons qui permettent d’étendre les fonctions du navigateur et qui ont fait une partie du succès de Firefox.
Cette lacune vient d’être comblée avec Opera 11, disponible en version bêta depuis ce 23 novembre 2010 (en anglais uniquement). L’éditeur vient d’en faire l’annonce sur son blog, non sans faire un joli clin d’œil au film Spinal Tap en référence à la onzième version de son navigateur (« this one goes to eleven » !). Après quelques heures d’utilisation, le logiciel paraît très stable (et très rapide), y compris dans la gestion des extensions.
Moins de 140 extensions au catalogue
A ce stade, le nombre d’extensions est modeste (136). Mais c’est déjà beaucoup plus que lors du lancement de la première alpha, il y a un mois : le catalogue n’en répertoriait que 14. Les must sont d’ailleurs déjà disponibles, comme le bloqueur de publicité, le téléchargement de vidéos YouTube, etc. Contrairement à Firefox, l’installation d’un module ne requiert pas le redémarrage du navigateur. Un bon point.
L’éditeur Opera a par ailleurs réservé une petite surprise à ses adeptes lors du lancement de cette bêta avec l’introduction du tab stacking. Comme son nom l’indique, cette fonction permet d’empiler des onglets.
Les utilisateurs habitués à ouvrir de très nombreuses pages simultanément y trouveront un intérêt : ils pourront trier leurs onglets plus facilement ou simplement regrouper ceux qu’ils ne consultent pas dans l’immédiat mais qu’ils souhaitent conserver ouverts. Pour créer un empilement, il suffit de glisser un onglet sur un autre. A l’inverse, une petite flèche placée à droite de l’empilement permet de sortir les onglets.
En revanche, l’accélération matérielle ne figure pas encore sur la roadmap d’Opera, alors que Microsoft, Mozilla et Google en ont fait leur priorité. Mais à ce stade, on ne peut pas dire que cela nuise à la rapidité du navigateur.
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