Il n’a pas la renommée de Chrome, Firefox ni Internet Explorer. Opera est pourtant le navigateur le plus complet du moment, et sans doute l’un des plus rapides. Ce n’est pas sa nouvelle version, disponible depuis ce 6 décembre pour Windows, Mac et Linux, qui va changer la donne. Bien au contraire : Opera continue à marquer ses différences, tout en assimilant les bonnes idées des logiciels concurrents.
Un moteur rapide
Opera 11.60 (nom de code Tunny) devrait encore gagner en rapidité et en compatibilité avec le HTML5, grâce à un nouveau moteur. La version 11.52 du navigateur était déjà très bien notée au test de rapidité Peacekeeper, qui la plaçait en deuxième position, derrière Chrome 15.0 et devant Firefox 8.0. L’éditeur d’Opera assure que le moteur est également plus stable lors de la navigation.
Une messagerie améliorée
Contrairement à ses concurrents, Opera n’a pas abandonné sa messagerie. Le choix de conserver cette fonction dans le navigateur se révèle finalement pertinent, car la plupart des internautes gardent en permanence une fenêtre ouverte pour leur webmail.
Le client e-mail d’Opera permet en outre de consulter ses courriers hors ligne, d’utiliser n’importe quelle boîte en Imap, mais aussi de gérer des groupes de discussion, d’accéder au service IRC… Il a été mis au goût du jour, avec un volet de visualisation des messages et deux colonnes, la première affichant les dossiers, la seconde les fils de messages. L’importation d’un compte Gmail est quasi automatique, et l’interface est vraiment réussie.
Des fonctions calquées sur celles de la concurrence…
Opera cultive sa différence, ce qui ne l’empêche pas de copier ce qui se fait de bien ailleurs. Les similitudes avec Chrome et Firefox sont nombreuses. La version 11.60 emprunte à Google les étoiles dans la barre d’adresse, qui permettent de ranger ses signets soit dans ses dossiers soit dans la page d’accès rapide (Speed Dial) propre à Opera.
L’éditeur a également considérablement étoffé son catalogue d’extensions, qui en compte désormais un millier. Cette option, inaugurée par Firefox, n’a été reprise que récemment par Opera (avec la version 11.0), qui comble peu à peu son retard. Le navigateur offre également une fonction de synchronisation des données de navigation très proche de celle des autres logiciels.
…et quelques exclusivités
La liste des fonctions exclusives d’Opera est longue, mais il faut souligner que cette richesse ne nuit jamais à la simplicité du logiciel, servi par une interface agréable, très fonctionnelle et pas envahissante. L’essentiel de l’espace est bien consacré à l’affichage des pages. Un volet escamotable, à gauche de la fenêtre, permet d’accéder astucieusement aux fonctions : signets, e-mail, réglages, répertoires de contacts, pages de téléchargements, etc.
Avec Opera 11.60, les habitués retrouveront la page d’accès rapide (Speed Dial), le service Unite, le mode Turbo (pour accélérer le chargement des pages), les widgets… Mais aussi tout ce qui rend Opera si pratique, comme la visualisation des onglets dans une vignette lorsque l’on passe le curseur sur l’un d’eux.
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