Opera Software avait une mission importante pour ce premier trimestre 2010. Faire coïncider la sortie de la version 10.50 de son navigateur avec le lancement du ballot screen, le fameux écran qui permettra aux internautes de choisir leur navigateur dans Windows. Objectif atteint en termes de timing.
L’éditeur norvégien peut être fier de son dernier bébé, disponible au téléchargement en 42 langues et, pour l’instant, uniquement pour Windows (les versions Mac et Linux suivront). Non seulement, c’est, selon nos tests, le plus véloce des navigateurs, mais c’est aussi une vraie réussite en termes de nouveautés, avec moult fonctions vraiment utiles au quotidien. A un tel point que l’on n’a pas peur d’écrire qu’il s’agit sans doute du meilleur navigateur du moment.
Des records de vitesse
En premier lieu, Opera impressionne par ses performances. Vous pouvez le constater par vous-mêmes avec différents tests en ligne. Il s’agit de mesures chiffrées et valables sur n’importe quel ordinateur.
On s’aperçoit qu’Opera 10.50 a, semble-t-il, un double turbo dans son moteur (son éditeur revendique pour lui la place de « navigateur le plus rapide du monde »). D’un point de vue technique, les responsables sont le moteur de rendu Presto 2.5 et le nouveau moteur Javascript Carakan. Le premier est mis en valeur avec le test PeaceKeeper dans lequel il obtient la meilleure note de tous les navigateurs. Quant au second, il explose les compteurs dans le test SunSpider.
Ces résultats ont été confirmés lors de nos séances de navigation. Même à l’œil nu, on constate une incroyable vitesse d’affichage. Notre protocole de tests intègre aussi l’ouverture de dix onglets en simultané, et là encore, le logiciel se montre bluffant. Opera 10.50 met trois fois moins de temps à réaliser l’opération que ses concurrents, qui pointent tous à quatorze secondes et plus. Comptez environ cinq secondes pour dix onglets. Un résultat exceptionnel, obtenu même sans activer l’option Turbo.
Des améliorations notables
Opera n’est pas qu’un as de la vitesse. Réputé pour l’ensemble de ses fonctions (critiqué aussi parfois pour son côté « usine à gaz »), il a encore réussi à améliorer son navigateur. Ainsi, à l’instar de Chrome et d’Internet Explorer, la barre de menus a disparu.
L’affichage de la page est donc optimisé et c’est désormais via un bouton en forme de « O », situé sur la gauche de la fenêtre, que l’on accède aux différents menus et options.
Autre évolution : les widgets sont détachés du navigateur pour être utilisés de manière autonome. Et côté vie privée, il est désormais possible de passer en mode navigation privée uniquement pour un onglet, sans forcément devoir ouvrir une session complète.
Autre fonction intéressante : la qualité du surlignage lorsqu’on effectue une recherche sur une page. Enfin, Opera est compatible avec les effets visuels liés à Windows 7 (l’interface Aero et les Jump Lists).
Opera annonce aussi un meilleur support de HTML5 et CSS3. Dernière bonne nouvelle : nos tests n’ont pas révélé de tendance à la boulimie en matière de consommation des ressources du système. Côté mémoire vive, comptez environ 35 Mo à l’ouverture du navigateur. Lorsqu’on ouvre dix onglets, le navigateur passe à 240 Mo. C’est le plus gourmand de tous les navigateurs, mais vu ses nombreux atouts, on lui pardonne aisément.
Télécharger Opera 10.50 pour Windows
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