A quatre jours de l’expiration de l’OPE, la pression monte sur le groupe allemand. Depuis le début des hostilités, Mannesmann a souvent brouillé les cartes, recommandant à la fois à ses actionnaires de refuser l’offre du géant des mobiles, tout en laissant des portes ouvertes à la négociation, comme aujourd’hui.
Mannesmann aurait ainsi demandé à Vodafone d’améliorer son offre afin que ses actionnaires détiennent une plus grande part du futur ensemble.
Plus fort, Mannesmann souhaitait l’abandon du très récent accord Vivendi-Vodafone qui porte sur la création d’un portail Internet commun et qui laisse la porte ouverte à une coopération plus étroite dans les télécoms.
Le groupe allemand n’a pas apprécié que son partenaire français (Mannesmann détient 15 % de Cegetel, filiale télécoms de Vivendi) convole avec son agresseur. De plus, certaines voix au sein de son conseil d’administration, telle celle du président de Daimler Chrysler, Jurgen Schrempp, ont fait savoir qu’il serait plus sage de négocier une fusion amicale avec Vodafone.
De son côté, le patron de Vivendi, Jean-Marie Messier, est persuadé d’avoir misé sur le bon cheval et se dit convaincu de la réussite de lOPE.
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