- Onze clés USB de grande capacité à partir de 68 euros
- Comment nous les avons testées
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres : on aime, on n’aime pas…
- Tableau des résultats
Les clés USB ne cessent pas de « gonfler ». 256 Go : c’est la capacité de stockage annoncée par le fabricant Kingston, en juillet. Pour le prix, tout aussi mirifique, de 773 euros ! A titre de comparaison, il y a quelques années, les clés de 256 Mo, les plus à la pointe à l’époque, se vendaient 55 euros pièce.
Afin de rester dans des limites de prix raisonnables, nous avons retenu pour ce banc d’essai des clés dotées d’une capacité de stockage de 32 Go. Avec un tel espace disponible, la clé USB concurrence directement le DVD comme support d’enregistrement. 32 Go, c’est l’équivalent de (presque) sept disques de 4,7 Go. Ce n’est pas son seul atout par rapport à la galette de plastique : elle est réutilisable bien plus longtemps, plus simple d’utilisation (pas besoin de passer par un logiciel de gravure), trouve toujours une place au fond d’une poche et résiste mieux aux agressions extérieures (pas de risque de rayures).
Elle devient un moyen privilégié pour transporter et échanger des fichiers volumineux ou nombreux : longs métrages, collections de photos, albums de musique, documents de travail. Le développement de la haute définition en vidéo et, en photo, la course aux mégapixels accroissent encore l’intérêt des clés de très grande capacité : les fichiers sont plus gros, il faut plus d’espace pour les stocker.
Comme un ordinateur portable ambulant
Mais le transport de fichiers n’est pas le seul intérêt des clés USB. Un espace de stockage de plusieurs gigaoctets autorise de nouveaux usages. Grâce aux logiciels portables (voir l’encadré), la clé se transforme en véritable bureau personnel ambulant.
Au regard des modèles testés, quelques tendances se dégagent. D’abord, finie la course à la miniaturisation, oubliées les clés réduites à la taille d’un timbre-poste. Ce n’est pas la capacité plus élevée qui est en cause. Il semble plutôt que les fabricants tiennent compte d’un aspect pratique : une clé minuscule s’égare plus facilement qu’une plus grande. De la même façon, les attaches pour passer un ruban ou un porte-clés sont désormais localisées sur le corps de la clé et non plus sur le bouchon, – la perte de ce dernier ayant moins de conséquences que celle de 32 Go de fichiers personnels, voire confidentiels.
Ensuite, l’équipement en logiciels reste très limité. Les fabricants prévoient en général un utilitaire de protection des fichiers par mot de passe, rarement plus. C’est bien dommage, mais rien d’irrémédiable : le propriétaire peut confectionner lui-même sa panoplie de logiciels portables.
Outre son aspect et la présence d’une diode qui clignote quand la clé travaille, sa rapidité n’est pas négligeable. Une clé USB sert à copier des fichiers, mais aussi à les transporter pour les lire sur un autre appareil (comme un ordinateur, un téléviseur, un lecteur DVD). Or, les débits des clés pour ces opérations sont fort variables : ils dépendent à la fois du modèle, de la nature du fichier et du sens du transfert. Ainsi, l’écriture de fichiers volumineux, comme des films, s’effectue plus vite que celle d’une multitude de petits fichiers de taille équivalente. Mais elle s’avère moins rapide que la lecture de la même vidéo. Il est donc recommandé de choisir aussi sa clé en tenant compte de l’usage qui lui est destiné.
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