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Onze caméscopes avec DVD ou disque dur

Même si la cassette DV reste très utilisée, le mini DVD et le disque dur tendent à la supplanter comme support de stockage pour les caméscopes.

Sur le marché des caméscopes, la cassette DV fait encore de la résistance. Si les appareils photo sont dotés de cartes mémoire à la place de pellicules ; si la bande magnétique audio a été supplantée par le CD et le disque dur, les caméras vidéo continuent, elles, à utiliser cette petite cassette numérique comme support d’enregistrement.Cette résistance s’explique notamment par la qualité d’image inhérente au format DV, supérieure à celle du Mpeg-2, qui est le format d’enregistrement des onze caméscopes à DVD ou à disque dur de notre comparatif.Ces derniers ont toutefois des arguments à faire valoir. Par exemple, la possibilité, avec un modèle à DVD, de filmer sur un disque de 8 cm de diamètre que l’on peut, après finalisation (une opération de quelques minutes), lire directement sur n’importe quelle platine de salon. Le disque dur de 30 gigaoctets permet, quant à lui, de filmer pendant plusieurs heures sans interruption. Un seul des onze modèles, le DZ-HS300E d’Hitachi, offre les deux supports : un disque dur de 8 Go et un graveur de mini DVD.

Vos films passent à la télé

Nos caméscopes peuvent être branchés sur un téléviseur via une sortie vidéo composite ou encore, parfois, S-Video (de meilleure qualité). On peut ainsi profiter de ses films confortablement, surtout quand le caméscope est accompagné d’une télécommande. En revanche aucun des modèles n’est équipé d’entrée vidéo : ce ne sont donc pas des magnétoscopes. Pour les raccorder à un PC, un câble USB est fourni. En effet, puisqu’il s’agit de transmettre un signal au format Mpeg-2, et non DV, une prise USB s’impose, plutôt que la prise DV (ou iLink, ou FireWire) des caméscopes à cassettes. Le Samsung VP-DC161 WB est le seul à être pourvu de… rien.Autre exception notable : le GZ-MG255E de JVC, qui propose les deux ! En effet, sa petite station d’accueil est capable de convertir le signal Mpeg-2 en DV. Le but ? Effectuer une copie numérique sur un caméscope DV, par exemple, mais, surtout, améliorer le signal, pour faciliter ensuite l’arrêt sur image et le montage. Manipulations beaucoup plus difficiles avec le Mpeg-2 à cause de son taux de compression élevé. Gardez cette caractéristique à l’esprit, avant d’opter définitivement pour l’un ou l’autre de ces nouveaux supports.

Objectifs : l’une va, l’autre pas

Les objectifs et les optiques varient beaucoup d’un modèle à l’autre. Dans le tableau des pages suivantes, les focales sont exprimées en équivalents 35 mm, pour faciliter la comparaison avec les appareils photo. Les modèles qui descendent sous les 40 mm offrent un mode de prise de vue proche du grand angle. La puissance des zooms optiques va de 10x (objets grossis dix fois) à 40x, pour le Sony DCR-DVD106. Ils sont complétés par des zooms numériques surpuissants, mais dont nos tests ont confirmé le peu d’intérêt, puisqu’à ces niveaux de grossissement les sujets sont toujours flous. Les capteurs CCD sont tous des “ 1/6 pouce ” (mesure de la diagonale), sauf celui du JVC Everio, sensiblement plus grand, et au format 4:3. Néanmoins, tous permettent de filmer en 16:9, grâce au mode appelé “ anamorphique élargi ”.Leur définition joue un grand rôle dans la qualité d’image finale. Celle des quatre modèles aux dernières places du classement est de 0,8 mégapixel. Trois autres ont un capteur d’un mégapixel. Le JVC, avec plus de 2 millions, et les deux Panasonic “ tri-CCD ” de tête, avec leurs trois fois 0,8 mégapixel, se distinguent logiquement par leurs notes de qualité élevées. Rappelons, qu’en vidéo, seuls les deux tiers environ de la surface du capteur sont réellement utilisés pour la vidéo, les photosites périphériques étant laissés de côté. Rien de tel avec la photo : les images fixes tirent pleinement parti de la définition du capteur.Le reste est affaire d’ergonomie : prise en main, accès aux commandes, réglages de l’écran LCD, présence d’un viseur, d’une torche, d’un mode nocturne ou encore d’une entrée pour un microphone externe. Tous les modèles proposent aussi un réglage manuel de la balance des blancs, en plus du mode automatique, et certains y ajoutent des modes prédéfinis pour répondre aux besoins courants (soleil, nuages, intérieur, etc. )

Prises de vue sans prise de tête

Pour compléter les essais de prises de vues, notre laboratoire a mesuré, à l’aide d’une mire, la reproduction plus ou moins fidèle des couleurs, dans différentes conditions d’éclairage. Un test auquel les Panasonic, y compris notre vainqueur, ont totalement échoué avec un éclairage au tungstène (ampoules ordinaires).Ces essais ont également porté sur la sensibilité (et celle des modèles Hitachi et Panasonic est remarquable !) et sur la rapidité de la mise au point automatique, élément crucial lors des mouvements brusques de caméra et des zooms accélérés.Au final, un vainqueur se détache nettement, mais dans la suite du classement les différences s’estompent, avec six modèles dont les notes varient entre 5,8 et 6,1. Les derniers, quant à eux, conservent parfois un très bon rapport qualité/prix

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Christophe Blanc