- Onze cadres photo numériques de 10 pouces à partir de 99 euros
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas?
- Résultats des tests
Les ventes de cadres photo numériques devraient atteindre, en 2009, 1,7 million d’unités, soit 200 000 de plus qu’en 2008*, si les objectifs des fabricants pour les fêtes de fin d’année sont atteints (l’an passé, la majeure partie des ventes s’est concentrée sur novembre et décembre). Le cadre photo étant devenu l’un des cadeaux de Noël de prédilection des Français, Micro Hebdo a décidé de vous guider dans vos achats.
Notre sélection regroupe onze produits au format de 10 à 10,4 pouces, soit une diagonale d’écran de 25,4 ou 26,4 centimètres. Pourquoi un tel choix ? Tout simplement parce qu’avec un grand écran, les photos sont mieux mises en valeur, et parce que ce format est désormais proposé par tous les constructeurs à des prix de plus en plus bas.
En témoignent notre meilleur rapport qualité/prix, le Hannspree SD1073MR, vendu moins de 100 euros, et notre gagnant, le DPF 10331 de Telefunken, commercialisé à moins de 130 euros. Le cadre le plus cher ne coûte d’ailleurs que 179 euros, soit le prix d’un modèle 8 pouces, il y a un peu plus d’un an. Sachez aussi qu’il existe deux formats d’écran : le 4/3, mieux adapté à l’affichage des photos numériques et le 16/9, généralement réservé aux films. En effet, beaucoup d’appareils compacts produisent des images en 4/3, ou en 3/2, un format proche ; en choisissant le format 16/9, vous risquez de voir apparaître, selon les réglages, des photos tronquées ou habillées de bords noirs.
La simplicité avant tout
Les cadres 10 pouces offrent un niveau d’équipement au-dessus de la moyenne. Leur succès s’explique en grande partie par leur simplicité d’emploi. Tous intègrent un lecteur de cartes mémoire multiformat qui accepte les formats les plus courants (SD, MMC, Memory Stick). En revanche, peu d’entre eux acceptent les cartes CompactFlash ou xD. Avant tout achat, mieux vaut donc vérifier que le type de carte que vous utilisez est pris en charge. Il n’est pas rare qu’ils intègrent une mémoire interne d’au moins 512 Mo, utile pour ne pas laisser en permanence sa clé USB ou sa carte mémoire dans l’appareil. Les modèles Telefunken et Rollei offrent même 2 Go. Seuls les modèles Scott et Sigmatek sont dépourvus de capacité de stockage interne. La plupart de nos cadres lisent également la musique et la vidéo, des fonctions certes anecdotiques, mais qui permettront de sonoriser un diaporama ou de voir les vidéos enregistrées avec un appareil photo compact.
Les cadres de notre sélection offrent la possibilité de régler au moins la luminosité ou le contraste, voire parfois les deux. Trois modèles, le Kodak, le Philips et le Samsung, bénéficient de touches sensitives en façade pour naviguer dans les menus, mais sont, du coup, livrés sans télécommande. Pourtant celle-ci, même réduite à sa plus simple expression, s’avère bien pratique pour piloter son cadre depuis le canapé ! L’Agfaphoto AF5107PS est le moins ergonomique, il ne possède pas de télécommande et ses touches sont situées au dos de l’appareil.
Des notes à relativiser
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer un survol rapide des notes – un peu sévères – du tableau dans les pages suivantes, la qualité d’affichage des modèles de notre sélection reste relativement correcte. Les définitions adoptées par les constructeurs atteignent 800 x 600 pixels, voire 1 024 x 600 pixels, et se révèlent suffisantes dans la plupart des cas. Seul le modèle de Sigmatek plafonne à 640 x 480 pixels. Si nous nous sommes montrés si intransigeants, c’est parce que plus le cadre est grand, plus les défauts apparaissent. Mais relativisons, les cinq modèles qui n’obtiennent pas la moyenne pèchent essentiellement par le contraste et le respect des couleurs, trop pâles dans les tons chair ou tirant trop sur le bleu. Or, la plupart des amateurs n’y seront pas vraiment sensibles.
Précisons, pour conclure, que les constructeurs ont encore des progrès à faire en termes de design et d’économie d’énergie. Les consommations de ces appareils, supposés rester branchés en permanence, varient du simple au double en fonctionnement (5,6 W pour le Philips, contre 11,2 W pour le Sigmatek), et montrent des écarts importants en mode veille (0,2 W pour le Hannspree, contre 1,8 W pour le Scott). Quant à l’aspect extérieur, mieux vaut aimer le noir ou le blanc, car seuls deux modèles sont livrés avec des bords interchangeables, et qui restent cependant dans des tons neutres.
* Source : GfK 2008 et 2009
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