Créé en 1994 par trois anciens de Microsoft, Onyx Software emploie aujourd’hui 450 personnes et compte plus de 300 clients à travers le monde. Bien que Microsoft ne soit pas entré dans son capital, Onyx fonde son essor sur son partenariat avec le géant de Redmond et ne développe ses progiciels de gestion de la relation client que pour l’environnement NT et Microsoft BackOffice. La société conserve le profil d’une start-up avec une croissance annuelle de l’ordre de 100 % par an depuis sa création (CA de 35 millions de dollars, 33 millions d’euros en 1998) et un déficit cumulé qui frise les 10 millions de dollars (9,46 millions d’euros) en raison d’une politique d’investissements continue. La priorité de l’éditeur est désormais de s’implanter en Europe. Le bureau français, qui a ouvert en mars, n’emploie pour l’instant que cinq personnes. Onyx France souhaite porter ses effectifs à 50 personnes dès l’an prochain grâce à des acquisitions.
Créer un réseau de partenaires
Onyx suit une politique identique en Grande-Bretagne et en Allemagne. “Notre objectif est de constituer un réseau de partenaires pour verticaliser notre offre en direction des secteurs de la finance, de l’assurance ou des télécommunications, déclare Christophe Tournier, directeur d’Onyx Software France. Sur le plan financier, nous visons un volume d’affaires de 15 à 20 millions de francs (2,28 à 3 millions d’euros) dans les dix-huit prochains mois.”Onyx Customer Center, le produit phare de l’éditeur, cible les entreprises de taille moyenne avec 50 à 500 utilisateurs. Depuis le mois d’août, Onyx propose une nouvelle version de son progiciel, Onyx Enterprise Portal, avec une interface de type portail web. “Le principal atout de nos solutions est leur rapidité de déploiement : dix semaines en moyenne, affirme Christophe Tournier. Nous sommes également bien positionnés en termes de prix, avec un coût de 20 000 francs environ [3 049 ?, Ndlr] par utilisateur, licence et services compris.”Sur le marché en plein essor de la gestion de la relation client, Onyx tente de se développer rapidement face à une importante concurrence. C’est une stratégie à haut risque, l’éditeur n’ayant pas diversifié son offre et son application se cantonnant à la plate-forme Windows.
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