01 Informatique : On reproche au JCP de ne pas être assez ouvert et d’encore trop se trouver sous le contrôle de Sun. Que répondez-vous ?Onno Kluyt : Le JCP est dirigé ?” et non pas contrôlé ?” par Sun. Quant à son manque d’ouverture, la situation a changé. Des acteurs de l’open source, tels Apache et JBoss, peuvent désormais
contribuer à l’évolution de Java. Et il est possible de consulter librement le code source des implémentations de référence. Dans quelques jours, le fonctionnement du JCP évoluera vers une transparence plus grande encore. Ainsi la version 2.6 du JCP
permettra-t-elle à tous de consulter les brouillons de nos travaux et d’y apporter des remarques. Bref, le fonctionnement du JCP est aujourd’hui proche de celui d’une communauté open source.Pourtant, tout le monde ne peut pas vendre un serveur d’applications certifié J2EE ?Il faut, en effet, prouver que le serveur d’applications est certifié. Quel est le problème ? Nous savons que le succès de Java repose sur deux facteurs. Le premier est qu’il s’agit d’un bon langage de programmation. Le second
est qu’il est le mieux armé en matière de portabilité. Il est donc normal que Sun cherche à protéger son actif de compatibilité de Java.En fin 2003, IBM et BEA ont publié trois spécifications avant de les proposer au JCP. Trouvez-vous normal d’implémenter avant de proposer la standardisation ?Cette situation n’est pas spécifique au JCP. Doit-on implémenter avant de standardiser ou bien standardiser avant d’implémenter ? Le JCP suit la seconde approche. Mais il y a toujours eu, dans la vie de notre communauté, des
entreprises qui ont choisi la première voie. Cela ne pose aucun problème si elles mènent jusqu’à son terme leur effort de standardisation ?” ce qui n’est pas toujours facile. En l’absence de motivation, cela monopolise un espace, où le
reste de la communauté ne peut entrer.
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