Le grand public l’a découverte en mai dernier, lors de son introduction au Nasdaq. Mais en fait, cette entreprise californienne emploie déjà 200 personnes, à San Jose, et compte parmi ses clients principalement des opérateurs Internet comme Colt Telecom ou Williams Communications. Elle était connue auparavant sous le nom d’Optical Networks. Sa spécialité : la conception de petits commutateurs pour réseaux optiques qu’elle vend aux opérateurs pour équiper l’infrastructure centrale de leurs réseaux, en particulier ceux à longue distance.ONI Systems ne couvre pourtant que deux des quatre principaux secteurs des réseaux optiques : les réseaux métropolitains (ou MAN : Metropolitan Area Network) et les réseaux d’accès. Dans les MAN, ONI s’oppose à Ciena, Lucent, Sycamore, Tellium et Monterey, une firme rachetée récemment par Cisco. Dans le domaine des équipements d’accès, la concurrence est encore plus vive. De petites sociétés, comme Amber, Appina, Atmosphère et Quantum Bridge, tentent de s’octroyer une part du marché malgré la présence de gros fabricants comme Nortel et Lucent (via Chromatis racheté par ce dernier en mai dernier).La firme propose des passerelles et des multiplexeurs optiques qui tirent profit des réseaux existants. Elle offre même des solutions pour les réseaux de stockage. En ce qui concerne les équipementiers pour les très grandes distances, dans le domaine des commutateurs Wan, la bataille se réduit à Ciena, Corvis, Lucent et Nortel, auxquels il faut rajouter l’inévitable Cisco.ONI Systems devrait apparaître officiellement en France lors du Salon Networld+Interop de Paris qui se déroulera du 7 au 9 novembre prochain à la Porte de Versailles.
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