C’est le forfait d’accès illimité à Internet baptisé ” Le Paradis des surfeurs “proposé par OnetelNet au mois de mai dernier qui se trouve au c?”ur des débats.L’Adim reprochait principalement à l’opérateur d’avoir transféré abusivement certains abonnés du forfait illimité à un forfait facturé 0,14 centime la minute. L’opérateur justifie ces changements par le fait que nombre d’abonnés n’auraient pas renvoyé leur contrat dans les délais prévus, c’est-à-dire avant le 27 juillet. Date qui, d’après l’Adim, n’a jamais été communiquée aux abonnés.Par ailleurs, OneTelNet a dû admettre que, pressé de pouvoir augmenter le nombre de ses abonnés, il avait, malgré l’absence de certains contrats, ouvert des comptes aux abonnés inscrits.Au terme de l’audience, l’Adim, par la voie de son président Benoît Tabaka, s’est montrée optimiste : “Onetel a essentiellement axé sa défense sur le fait que l’Adim, en tant qu’association d’internautes médiateurs, n’était pas habilitée à mener des actions en justice. Pourtant, nous avons prévu dès le début dans nos statuts de pouvoir aller, si nécessaire, en justice.”Aujourd’hui, l’objectif était pour l’Adim d’obtenir le blocage de la facturation. En effet, certains internautes pourraient avoir à régler des factures de plusieurs milliers de francs. Mais de nombreux autres problèmes subsistent (changement de contrat notifié par e-mail, mauvaise qualité du service…) qui devront être abordés lors du procès sur le fond.
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