Fin 1998, Onet Services décide de faire migrer son informatique centralisée sur mainframe vers une architecture ouverte client-serveur. En parallèle, elle fait le choix du progiciel intégré de PeopleSoft pour assurer la rénovation d’un système comptable qui ne passait pas l’an 2000. Le projet nécessite un investissement de 4 000 jours-homme, et implique de nombreux changements, notamment pour les utilisateurs. “Les 70 comptables du siège étaient habitués à travailler avec un système maison français en architecture centralisée. Ils ont dû à la fois se familiariser avec l’univers micro et avec un nouveau système comptable d’origine anglo-saxonne. Un groupe pilote a été désigné en interne pour former les utilisateurs finaux”, précise Christian Lacambre, directeur des systèmes d’information d’Onet Services.
La mise en ?”uvre du progiciel a engendré une nouvelle problématique : trouver une solution de sauvegarde de données adaptée à la nouvelle architecture. “Nous recherchions une solution qui nous apporte la même fiabilité et la même souplesse que le système Memorex que nous utilisions auparavant “, explique Guy Guerrin, responsable de l’exploitation informatique du siège. Après rédaction d’un cahier des charges, deux intégrateurs restent en lice. La société 2AI soumet une proposition unique, basée sur un système Storagetek, et adopte une stratégie de volume. Quant à Scasicomp, elle propose deux solutions technologiques, l’une basée sur du DLT, l’autre sur le système de sauvegarde sur bandes Mammoth X200 d’Exabyte. “Leurs propositions technologiques se valaient, mais l’approche métier de Scasicomp a fait la différence “, témoigne Christian Lacambre.
Une sauvegarde sécurisée de 180 000 fichiers
Onet Services a donc opté pour l’acquisition d’une bibliothèque Mammoth X200 avec quatre lecteurs et 120 cartouches de 40 Go chacune. Elle assure au quotidien, et en toute sécurité, la sauvegarde des bases de données de la production, de la paie et du PGI, soit près de 180 000 fichiers totalisant 120 Go de données. “Ce système est mieux adapté à la sauvegarde de petits fichiers en grand volume que ne l’est le DLT, et sa fiabilité a pu être largement éprouvée avec notre progiciel “, explique Christian Lacambre. Cette solution évolutive offre aussi la possibilité de rajouter des cartouches ou d’en enlever à chaud, grâce à un guichet d’entrées-sorties de cinq cartouches.
L’intégration prochaine de la comptabilité analytique au sein du PGI de PeopleSoft pourrait multiplier par dix les volumes de données à sauvegarder. Et l’absorption prochaine de la société La Ferroviaire aura un impact sur la quantité de données à gérer. “En choisissant cette solution, nous avons donc pu anticiper les volumes de données à sauvegarder. Il est ainsi possible de faire évoluer notre solution en augmentant le nombre de connecteurs, en passant de quatre à dix lecteurs, ou en optant pour des liaisons Fibre Channel “, conclut Guy Guerrin.
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