La France suit les recommandations de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses). Les ministères de la Transition écologique et de l’Économie ont annoncé dans un communiqué demander à la Commission européenne « de renforcer les exigences applicables aux nouveaux téléphones portables mis sur le marché ».
Le gouvernement demandera que les tests d’homologation soient réalisés au contact de l’appareil et non plus à 5 mm comme c’est le cas depuis 2016. Cela permettra aux mesures d’être plus réalistes par rapport à l’utilisation réelle des utilisateurs.
Les constructeurs devront mettre à jour certains modèles
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) complétera par ailleurs l’application Open Barres, afin de permettre de connaître les émissions électromagnétiques de son modèle de téléphone. De plus, les distances d’usage recommandées seront également indiquées sur le site de l’agence.
Les principaux constructeurs seront quant à eux réunis par le gouvernement pour qu’ils s’engagent à mettre à jour les logiciels de leurs modèles mis sur le marché avant 2016. Avant cette année-là, les mesures étaient moins restrictives et devaient être effectuées entre 0 et 25 mm du corps. Enfin, l’ANFR augmentera en 2020 de 30 % les contrôles des produits mis sur le marché.
Six comportements pour limiter les risques
Le gouvernement rappelle de plus les 6 bons comportements à adopter lors de l’utilisation d’un téléphone portable :
- Utiliser un kit mains libres ;
- Privilégier les messages texte pour communiquer ;
- Privilégier les zones de bonne réception ;
- Éviter de maintenir votre téléphone à l’oreille dans les transports ;
- Choisir un téléphone mobile ayant un débit d’absorption faible ;
- Éviter les conversations trop longues.
L’Anses veut appliquer le principe de précaution
Ce 21 octobre, l’Anses avait publié un rapport concluant à l’innocuité des ondes électromagnétiques émises par les téléphones mobiles. Malgré un effet biologique sur l’activité cérébrale, Olivier Merckel, chef de l’unité d’évaluation des risques physique à l’Anses, nous avait confirmé qu’il n’avait pas d’effet sur la santé, « car on ne dépasse pas les capacités d’adaptation de l’organisme ».
Toutefois, pas souci de précaution et de transparence, l’Anses préconisait de réaliser désormais les homologations des téléphones au contact du corps et non plus à 5 mm.
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