En France, déjà 31 millions de personnes (plus de 50 % de la population !) vivent plus ou moins en état de dépendance de leur téléphone portable. Et encore – comme d’habitude -, nous ne sommes pas champions de la catégorie en Europe. Cette prolifération massive n’évite pas aux constructeurs d’entrer dans une sorte de catastrophe industrielle, assortie de fermetures d’usines et de licenciements massifs. Mais que leur restait-il à conquérir ? Les cours de récréation de maternelles ? A quel seuil, ces industriels expérimentés avaient-ils envisagé un risque de saturation du marché ? Y ont-ils seulement pensé ? Après avoir fait distribuer leurs mobiles comme des petits pains par leurs partenaires opérateurs, à coup de forfaits, ont-ils cru que nous irions ensuite les acheter par paquets de cinquante sous cellophane, comme autant de sucettes ? A quoi sert un portable ? En tout cas, on n’est vraiment pas prêts à dire ” je wappe “. Une récente étude, réalisée par Ipsos pour la société K-Mobiles, vient asséner une vérité cuisante : sur 1087 possesseurs de mobiles interrogés, 31% ne connaissent pas ce service. Pire encore, ils ne sont que 3% à l’avoir testé (et, pour la moitié, détesté…) et seuls 8% expriment à son égard un vague intérêt. Ca fait peur pour l’avenir des services de téléphonie mobile. Ca devrait aussi faire réfléchir. Mais il est vrai que, pour lUMTS, on a, semble-t-il, un peu de temps…
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