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On peut se tromper, mais…

Il y a deux semaines, je pestais contre la complexité de Windows. Non sans arrière-pensée : nous savions, bien sûr, que Microsoft mettait la dernière main…

Il y a deux semaines, je pestais contre la complexité de Windows. Non sans arrière-pensée : nous savions, bien sûr, que Microsoft mettait la dernière main à une nouvelle version de son système d’exploitation qui semblait prometteuse.
Restait à juger sur pièce. C’est fait, et nos premiers tests le confirment : on peut faire à la fois plus riche et plus simple.
Mais en disant tout le bien que nous pensons de Windows XP, nous prenons le risque de devoir, à l’usage, tempérer notre enthousiasme. Certes, Windows XP n’a pas planté ; et il est capable de se réparer lui-même.
Ces améliorations, déjà introduites dans Windows 2000 – la version professionnelle du système qui sert de moteur à Windows XP – étaient attendues.
Mais entre une utilisation en entreprise, relativement prévisible et la capacité à supporter l’installation de centaines de logiciels à destination du public, il y a un grand pas qui peut faire trébucher même les programmeurs les plus doués.
Pour l’ergonomie aussi, seul le verdict de milliers d’utilisateurs dira si elle a vraiment franchi un cran dans la facilité d’utilisation. Bref, avouons-le, on peut se tromper… Mais pour l’instant, on vous le dit comme on le pense : Windows XP, ce nest pas mal du tout !

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Bernard Montelh