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On en sait enfin un peu plus sur les caractéristiques techniques de la PS5 Pro

Sony a été avare de détails concernant la PS5 Pro. De nombreux détails techniques ont été laissés dans l’ombre, le constructeur se contentant de promettre des gains en rendu graphique ou en RAM. À quelques jours de la commercialisation à proprement parler de la console, nous avons enfin plus d’informations sur la fiche technique.

Sony lancera le 7 novembre la PS5 Pro. Le constructeur fait d’ailleurs preuve d’une remarquable discrétion alors qu’on ne lance pas une nouvelle console tous les jours ! Il faut dire que la présentation ne s’est pas forcément déroulée comme l’entreprise l’aurait voulu.

La démonstration réalisée en septembre dernier par Marc Cerny, l’architecte en chef de la PS5, n’a pas réellement convaincu du bond technologique, et surtout le prix de l’appareil a fait tiquer : à 799 €, sans lecteur Blu-Ray ni support vertical, ce produit n’est pas destiné au joueur du dimanche !

Lire Sony officialise la PS5 Pro : puissance graphique, date de sortie… et prix salé

Maintenant que la vague de la polémique est passée et que les passions se sont quelque peu éteintes, c’est l’heure de vérité pour la PS5 Pro. En amont de la sortie, Sony a livré quelques unités à des créateurs de contenus qui peuvent enfin révéler les caractéristiques techniques officielles. C’est le cas de la chaîne Digital Foundry et il y a quelques surprises par rapport à d’anciennes rumeurs.

Ce qui ne change pas, c’est le CPU : il s’agit d’un Ryzen Zen2 d’AMD, doté de 8 cœurs/16 threads. En revanche, le circuit graphique est beaucoup plus musclé : la Radeon a une puissance de 16,7 téraflops (TFLOPS), contre 10,3 TFLOPS pour la PS5. Les rumeurs avaient évoqué une puissance de 33,5 TFLOPS, un chiffre atteint avec un GPU basée sur l’architecture RDNA 3 avec la technologie Dual Issue FP32, autrement dit virgule flottante 32 bits (la Radeon de la PS5 s’appuie sur l’architecture RDNA 2).

Cette fonction permet de doubler la puissance en faisant deux calculs en même temps, mais elle est surtout utile pour des applications très spécifiques (comme des calculs scientifiques) et a peu d’impact pour les jeux vidéo. Il est donc probable que Sony n’utilise pas cette technologie, ce qui explique pourquoi le GPU affiche deux fois « moins » de TFLOPS.

Autre découverte intéressante : en plus des 16 Go de mémoire vive GDDR6 — le même volume que sur la PS5 —, Sony a ajouté 2 Go de RAM DDR5 moins rapide qui servira pour d’autres fonctions que les jeux. Les développeurs ont ainsi à leur disposition davantage de mémoire vive puisqu’ils peuvent piocher dans davantage de RAM (les rumeurs avaient évoqué 1,2 Go de plus).

Enfin, la PS5 Pro peut utiliser jusqu’à 390W de courant pour alimenter tous ses composants. La version précédente ne va pas au-delà de 340W.

Ps5 Pro Specs
© Digital Foundry

Sony a fait miroiter un bond de 45 % pour le rendu graphique, grâce à ce GPU et aussi avec l’aide de la technologie d’upscale PSSR (PlayStation Spectral Resolution). Tout cela mis ensemble permet enfin au joueur de ne plus avoir à choisir entre le mode qualité (meilleurs graphismes) et le mode performances (fluidité accrue) : les jeux optimisés pour la PS5 Pro offriront normalement 60 FPS dans la meilleure qualité possible.

À ce propos, PlayStation a dressé la liste des premiers jeux optimisés : il y en a une grosse cinquantaine, avec pas mal de titres pas récents et quelques nouveautés comme Dragon Age: The Veilguard ou Call of Duty: Black Ops 6.

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Source : Eurogamer


Mickaël Bazoge