- Dix casques audio intra-auriculaires de 35 à 100 euros
- Comment nous les avons testés
- On aime, on n’aime pas…
- Le gagnant et meilleur qualité/prix : Denon AH-C360
- Tableau des résultats
Skullcandy Full Metal Jacket
On aime… les cinq sortes d’oreillettes différentes
Record battu : le Full Metal Jacket est fourni avec pas moins de cinq paires d’oreillettes. Trois sont en silicone transparent, les deux autres en mousse synthétique, pour une meilleure isolation.
On aime… le microphone intégré
Nouveau venu sur le marché hexagonal des casques audio, Skullcandy se distingue par des produits au look original collant aux tendances du moment. Exemple avec ce modèle aux écouteurs à coque métallique, pourvu d’un minuscule microphone et d’un interrupteur qui permet de basculer de l’écoute musicale à la téléphonie, et inversement. Très pratique lorsque l’on utilise comme baladeur un téléphone multimédia, tel que l’iPhone d’Apple.
AKG K340
On aime… le potentiomètre de volume
Avoir un dispositif de réglage du volume à portée de main permet de baisser ou monter le son sans sortir le baladeur de sa poche. Le K340 est le seul des dix casques à en proposer un, sous la forme d’un potentiomètre à glissière très pratique.
Sennheiser CX 300-II
On aime… le rendu des médiums et des aigus
Marque bien connue des ingénieurs du son, Sennheiser s’est fait une place sur le marché des casques audio grand public après avoir conquis celui des microphones professionnels. S’il manque nettement de graves, le CX 300-II délivre en revanche des médiums et des aigus harmonieux, d’une grande clarté sans être agressifs. Une impression confirmée par sa courbe de bande passante.
Sony MDR-EX500LP
On aime… la qualité sonore
Ce modèle Sony bénéficie d’une bande passante assez large, qui atteint 89 hertz dans les graves et 8 600 hertz dans les aigus. En outre, il obtient la meilleure note de notre comparatif pour la régularité de la bande passante. Cela signifie que toutes les fréquences situées entre ces deux extrêmes sont diffusées pratiquement au même niveau sonore : il n’y a pas de « trou » dans la courbe, à l’inverse du SE-CL30 de Pioneer. C’est la garantie d’une reproduction sonore harmonieuse et équilibrée
On n’aime pas… le niveau sonore un peu faible
En changeant de casque pendant l’écoute d’un même morceau de musique, les membres du jury ont remarqué que le niveau sonore baissait parfois légèrement. C’est le cas avec trois des dix modèles testés : le Koss iSpark, le Bose Intra et le Sony MDR-EX500LP. Il faudra donc augmenter un peu le volume si vous utilisez ces casques.
Pioneer SE-CL30
On aime… le connecteur plaqué or
Le SE-CL30 est de loin le moins cher des dix modèles (35 euros), ce qui n’a pas empêché son fabricant de le pourvoir d’un connecteur mini-jack plaqué or. C’est mieux pour le son, et surtout cela évite à terme l’oxydation du métal.
On n’aime pas… la bande passante fractionnée
Le Pioneer SE-CL30 se classe seulement avant-dernier de notre comparatif, à cause notamment d’une note de bande passante très basse. En effet, d’après les mesures du laboratoire, celle-ci ne dépasse pas 1 047 hertz dans les médiums. Toutefois, un examen de la courbe montrera que les aigus sont bien présents, entre 5 000 et 10 000 hertz. En revanche, elle affiche un creux vertigineux au niveau des médiums, entre 1 000 et 5 000 hertz, qui justifie pleinement la note du laboratoire.
Bose Intra
On aime et on n’aime pas… la forme des oreillettes
Les oreillettes en forme de poire ont un avantage : leur extrémité pénètre plus profondément dans le conduit auditif, d’où une meilleure transmission des basses. Mais certaines personnes ne supportent pas cette intrusion ; ce fut notamment le cas d’un des membres de notre jury.
On n’aime pas… le manque d’aigus
L’Intra de Bose est celui des dix casques qui descend le plus dans les graves (même si certains membres du jury n’ont pas apprécié le rendu des basses). A l’inverse, il est très limité dans les aigus, comme le montre la courbe de sa bande passante : à partir de 1 000 hertz environ (la fréquence moyenne d’une voix humaine), elle chute de façon spectaculaire. Il obtient d’ailleurs une note inférieure à la moyenne pour la régularité de cette bande passante.
Panasonic RP-HJE700
On n’aime pas… le remplacement difficile des oreillettes
Malgré son prix de vente de 100 euros, le Panasonic n’obtient que la huitième place de notre comparatif. Parmi ses inconvénients figure la difficulté de remplacer les oreillettes d’origine par l’une des deux autres paires fournies. Il faut vraiment beaucoup de patience et d’obstination pour ajuster l’orifice de l’oreillette à l’extrémité de l’écouteur.
Sony MDR-EX300
On n’aime pas… le câble trop court
La longueur du câble mini-jack du MDR-EX300 ne dépasse pas 67 cm. Or rien n’est plus agaçant qu’un fil de casque trop court : pas moyen – pour un adulte – de glisser le baladeur dans une poche de pantalon tout en gardant les écouteurs dans les oreilles, ou de le poser sur un bureau sans qu’il risque de tomber au moindre mouvement intempestif.
On n’aime pas… l’unique paire d’oreillettes fournie
Une seule paire d’oreillettes, c’est un peu juste. Même si le jury les a jugées confortables, elles peuvent ne pas être adaptées à la forme de vos oreilles. Et si en plus vous en égarez une…
Koss iSpark
On n’aime pas… la qualité sonore et les oreillettes
Comment Koss, l’inventeur du casque musical en 1958, a-t-il pu concevoir un modèle aussi peu performant ? A sa piètre qualité sonore, sa bande passante étique et des notes catastrophiques du jury, il faut ajouter la taille démesurée de ses oreillettes coniques en mousse, que des oreilles normales pourront difficilement supporter.
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