C’est d’abord un choc esthétique. Avec ses couleurs flashy, arrachées à un poster de groupe de rock psychédélique, Furi étonne, désoriente. Puis il y a ce perso, espèce de lapin sorti des écrits de Lewis Carroll (Alice aux pays des merveilles), mêlé de Jimmy Cricket (Pinocchio) sous acide, qui guide notre héros, mi-samouraï, mi-pistolero, et qui présente les boss. La musique, elle, résonne, énorme, résolument techno : Carpenter Brut, Lorn, The Toxic Avenger… Le début du combat marque le commencement des choses sérieuses.
Abattre les boss
Sous son esthétique et sa narration étranges, Furi mélange shoot them up à deux sticks et duels à l’épée. Les commandes sont donc simples : tir, dash, attaque au corps à corps et parade. Loin d’un boss, la partie shoot prend le dessus : c’est la fête à la boulette, avec nécessité pour le joueur d’esquiver les tirs. Plus proche, on passe à l’épée, emprisonné dans un cercle bleu, verrouillé sur l’adversaire.
Le concept est évident, et donc vite compréhensible. Tout du moins, en théorie. En pratique, c’est une autre paire de manches puisque chacun des ennemis (vieux sage, chevalier, ange, etc.) dispose de plusieurs routines de combat qui mêlent parfois corps à corps et longue distance. Heureusement, le dash rend invincible pendant son utilisation (on passe donc au travers des tirs), et il est possible de récupérer de la vie à de nombreuses occasions : parade réussie, boules vertes à détruire. Profondément arcade, résolument hardcore, Furi propose par ailleurs un mode facile (vraiment facile) pour ceux qui veulent profiter de l’histoire, sans bloquer dès le premier boss.
Verdict 16/20
Jouabilité 4/5 Passé le premier boss tutoriel, on a toutes les clés en main pour s’échapper de l’étrange prison dans laquelle notre héros est retenu.
Graphismes 4/5 Très coloré, mais aussi parfaitement lisible, Furi dévoile un univers original que n’aurait pas renié Moebius.
Bande-son 5/5 Les musiques plongent dans une ambiance étrange, inquiétante, avant de devenir brutales. Les voix, parfaites, ne sont pas reste.
Durée de vie 3/5 Tout dépend de vos capacités à gérer l’apparent chaos à l’écran. Le jeu est faisable, mais il faudra y mettre un peu du vôtre.
Plus directif qu’un Hyper Light Drifter avec lequel il partage certaines mécaniques, Furi entre plus vite dans le vif de l’action, même si les scènes d’exposition façon films de samuraï sous LSD ne manquent pas à l’appel.
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