Son design affiné par rapport à la génération précédente, son immense trackpad et son nouveau clavier : voilà ce qui saute au yeux lorsqu’on utilise pour la première fois ce nouveau MacBook Pro 13 pouces.
Apple a encore réduit le volume de l’ensemble d’environ 20 % par rapport à la génération précédente, et ça se sent d’emblée : ce nouveau Macbook ne fait plus que 1,49 centimètres d’épaisseur pour un poids de 1,37 kilos. Mais cela a un revers : pour amincir sa machine, Apple s’est débarrassé des connecteurs trop encombrants en n’intégrant ici que des prises USB Type-C, très compactes. On notera d’ailleurs que cette version à 1 699 euros n’en propose que deux – sur la gauche de la machine – au lieu de quatre sur les autres modèles de la gamme.
Le clavier est celui hérité du MacBook 12 pouces : les touches sont fines et leur course très courte. Le bruit lorsqu’on les presse est d’ailleurs perturbant lors des premières minutes d’utilisation, très clinquant. Ouf, on apprend vite à taper un peu moins fort pour être plus discret ! Le clavier, surprenant au début, demeure malgré tout confortable et donne l’impression de pouvoir saisir du texte plus rapidement.
Un trackpad qu’on ne peut pas louper
Le trackpad est quant à lui immense, deux fois plus grand que sur la génération précédente. On a ainsi tendance à y poser les mains dès qu’on utilise le clavier. Mais on peut se rassurer, aucune activation intempestive n’est à déplorer.
Sa taille est donc plutôt un atout : elle permet d’utiliser les différentes gestuelles intégrées à macOS très confortablement, dans toutes les applications : écarter ses doigts pour zoomer dans une photo, les tourner pour en changer l’orientation ou encore déplacer quatre doigts vers le haut pour utiliser App Exposé sans jamais se poser la question de savoir si tous les doigts sont bien placés sur la surface tactile.
Si l’écran Retina affiche toujours la même définition 2 560 x 1 600 points, Apple a en revanche boosté ses performances, avec notamment une luminosité annoncée de 500 cd/m2. Côté processeur, c’est un Core i5 double coeur à 2 GHz de sixième génération qui a été choisi (un Core i7 est disponible en option). Etonnant quand l’on sait que la septième génération « Kaby Lake » est désormais en production du côté d’Intel. A cela, Apple répond qu’ils avaient besoin de processeurs à quatre coeurs pour les modèles 15 pouces, une caractéristique que ne possède pas cette septième génération.
Déjà en manque de Touch Bar
Reste la question douloureuse de l’absence de Touch Bar. Après avoir utilisé quelques dizaines de minutes un modèle intégrant ce nouveau système, on a l’impression qu’il manque une fonctionnalité importante, comme si ce MacBook n’était pas vraiment un modèle de 2016, mais une version revue et corrigée de l’itération précédente.
Assurément, ce MacBook Pro d’entrée de gamme est une bonne machine, l’écran est lumineux, le clavier confortable et rapide, la réactivité impeccable. Reste qu’après avoir utilisé Touch Bar, on ne peut s’empêcher d’être déçu de ne pas le retrouver sur cette version. Ceux qui ont également besoin d’une connectique abondante seront trop limités par les deux ports USB Type-C. Rajouter 300 euros pour bénéficier des réelles nouveautés de ces MacBook Pro peut alors s’envisager sérieusement.
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