Optique très lumineuse et grand capteur
Pour ce compact expert, Olympus voit les choses en grand : une optique très lumineuse – F1.8 en grand-angle et F2.5 en téléobjectif ! – couvrant une plage optique assez large pour ce type d’appareil et un capteur CCD plus large que ceux employés par la concurrence afin d’obtenir de bons résultats en basses lumières. Olympus se targue ainsi d’avoir enfanté un « roi de la nuit » et affiche jusqu’à 6 400 ISO au compteur : nous verrons lors du test si le nippon a réussi à progresser dans ce qui lui fait le plus défaut, c’est-à-dire le traitement logiciel.
Dix mégapixels qui suffisent
C’est Canon le premier qui avait initié le mouvement avec son G11 : si le XZ-1 est à la pointe, il n’embarque « que » 10 mégapixels, une annonce qui nous enchante puisque cela garantit des résultats bien meilleurs lors des situations peu lumineuses et une taille de fichier bien suffisante pour des impressions jusqu’à 20 x 30 cm, voire un peu au-delà.
L’héritage Pen
S’il reste un compact traditionnel et non à optiques interchangeables, comme le sont les Pen, le XZ-1 dispose du même type de prise située sous la griffe flash et se révèle ainsi compatible avec les accessoires des Pen tels que le EVF-2, sans doute l’un des meilleurs viseurs électroniques du marché, ou encore les flash et autres systèmes de lumière (voir l’annonce du Pen E-PL2).
L’écran de la vengeance
Que cela soit pour les Pen ou les autres compacts, Olympus avait jusqu’ici fait l’impasse sur la qualité d’écran, préférant des LCD TFT de qualité moyenne pour maintenir les prix bas. Une tendance qui change : le XZ-1 sera équipé d’un écran Oled de 610 000 points, une des meilleures résolutions du genre – seulement devancée par le GRD-III de Ricoh, plus fin, mais moins lumineux et contrasté puisque TFT et non Oled.
Vidéo : le minimum acceptable
Côté vidéo, Olympus assure le minimum acceptable à l’heure actuelle, à savoir un mode HD 720p (1 280 x 720 points) encodé en Mjpeg et encapsulé dans un fichier AVI. De l’AVCHD eut été top, mais il semble qu’Olympus ne veuille pas encore entendre parler de ce codec – question de technique ou de royalties ?
Dans tous les cas, cela n’enlève rien à l’attrait que nous pouvons avoir pour ce XZ-1, avec son optique extrêmement lumineuse, son grand capteur, ses modes manuels et la gestion des fichiers RAW. Seul le prix de 449 euros nous freine un peu…
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