Après avoir rafraîchit son entrée de gamme reflex en sortant l’E-420,
Olympus présente l’E-520, un boîtier un peu plus sérieux à destination
des utilisateurs un peu plus avertis. Loin d’être une avancée majeure,
l’appareil est une révision de l’E-510, avec à la clé plus d’améliorations que d’innovations, ce qui n’est pas forcément un mal.
Premier changement et «non changement» à la fois : le capteur est,
comme celui de son prédécesseur, un 10 mégapixels. Mais selon Olympus c’est une
toute nouvelle mouture, entièrement redéveloppée, qui devrait corriger
des défauts de la précédente version, notamment en matière de gestion
du bruit numérique. Qui vivra verra. Mais on peut d’ores et déjà
affirmer que ce n’est pas sacrilège que d’en être resté à 10 mégapixels
(largement suffisant pour des tirages 20×30 voire un peu plus), si
la qualité a réellement été améliorée. On conserve bien entendu le
format original de capteur 4/3 promu par la marque (les autres noms de
la photo travaillent sur du 3/2) et les optiques Zuiko à construction
télécentrique.
La seconde amélioration est ergonomique, avec une
refonte en douceur de la poignée pour une meilleure prise en main. A
l’instar du nouveau capteur, il faudra attendre le test pour se faire
une idée de l’évolution apportée par cette modification physique.
Olympus affirme aussi avoir travaillé sur le traitement électronique de
l’image, notamment au travers de la détection des visages (jusqu’à huit)
mais aussi et surtout, sur la correction des zones sous-exposées
(ajustement des ombres), qui permet de récupérer des détails dans les
parties sombres des images alors que le reste de la photo est très
lumineux.
L’appareil, stabilisé mécaniquement au niveau du capteur, offre
toujours de cadrer au moyen de l’écran LCD de 6,9 cm, lequel permet
même d’effectuer un agrandissement sur les sujets lors de la prise de vue. Si les
puristes cadreront toujours au travers de l’œilleton, ils pourront,
lorsque les conditions sont difficiles, recourir à ce type de visée ;
les novices issus du monde du compact apprécieront, quant à eux, de
pouvoir effectuer la transition en douceur.
L’évolution un peu intrigante est l’augmentation du nombre de modes
scènes qui passe désormais à 32. Non pas que cela soit inutile, puisque
cela permet aux débutants de choisir un réglage automatique adapté,
mais plutôt que le positionnement intermédiaire de l’appareil le
destine plutôt aux «déjà connaisseurs». Sans doute Olympus suit-il ici
la tendance du marché, mais comme cela apporte plutôt un bonus, on ne
va pas s’en plaindre.
Une petite nouveauté qui intéressa peut-être certains utilisateurs est
la possibilité de faire du bracketing de balance des blancs, le
bracketing d’exposition étant bien sûr toujours de la partie. Il s’agit
concrètement de prendre plusieurs fois la même photo avec pour
différence la balance des blancs appliqués. Les pros travaillant avec
un logiciel de retouche avancé (Lightroom, DxO, Bible et consorts) s’en
désintéresseront au profit de leur procédure habituelle, les réfractaires du
développement numérique apprécieront de pouvoir maîtriser facilement
les atmosphères de leurs images.
Enfin, reflex numérique moderne oblige, l’E-520 embarque un dispositif de nettoyage automatique du capteur: une
technologie sonique qui débarrasse la surface dudit capteur des
éventuelles poussières qui pourraient y trouver refuge.
Disponible
au début du mois de juin, l’E-520 sera disponible soit en boîtier nu (599 euros), soit
livré avec différentes optiques, le premier prix étant à 699 euros avec
le traditionnel Zuiko Digital 14-42 mm (équivalent à un 28-84 mm pour
les appareil 35 mm).
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