La demande de l’actionnaire consiste à changer radicalement le format de l’entreprise sur un marché à quatre opérateurs» a expliqué Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom, sur l’antenne de BFM Business.
Il ajouté: « Il nous faut fabriquer, pour début 2015, un nouveau Bouygues Telecom en conservant ses gènes, c’est à dire être percutant et innovant dans les offres et à la pointe dans le traitement du client ».
Olivier Roussat a présenté, mercredi 11 juin, un plan de suppression de 1516 postes, accompagné d’une relance commerciale sur le haut débit fixe.
Tout en concédant que le plan de transformation était drastique, il a rappelé que son but était de permettre à l’opérateur de dégager un excédent d’exploitation couvrant ses investissements annuels de 500 millions d’euros.
Les départs volontaires et reclassements seront privilégiés
Confirmant son propos sur les négociations de rapprochement avec Iliad puis avec Orange « qui n’ont pas abouti», le PDG de l’opérateur s’est refusé à se prononcer sur la reprise ultérieure de ces discussions. « Ma feuille de route est de réorganiser l’entreprise dans un marché à 4 acteurs, le reste est du ressort de l’actionnaire de l’entreprise ».
De même, interrogé à ce sujet, Olivier Roussat n’a pas voulu fournir une quelconque valorisation de l’entreprise : « j’ai vu trop d’estimations farfelues publiées ces derniers temps à propos de la valeur de Bouygues Telecom ».
A propos des suppressions de postes, il confirmé que les départs volontaires et les reclassements internes seront privilégiés dans un premier temps. Les licenciements secs n’interviendraient que dans un deuxième temps, au cas où le premier volet n’aurait pas suffi à résorber les sureffectifs.
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