1 Votre titre ? Avocat à la Cour d’Appel de Paris.
2 C’est-à-dire ? Activité juridique et judiciaire dédiée aux Ntics.
3 Vos motivations ? La relation du contenu avec son support. Comment intégrer harmonieusement les nouveaux outils dans notre vie quotidienne pour qu’ils nous servent, et non le contraire ? Cela passe notamment par une législation qui intègre dans la société traditionnelle les outils : deux mots pour cela, propriété et responsabilité.
4 Plus grand réussite ? En Mars 1998, à l’occasion de la première fête de l’internet, j’ai coordonné pour le compte du Chapitre français de l’Internet Society une manifestation à la grande Cour d’Assise de Paris, intitulée “Procès de l’internet, la parole à la défense“. Et aussi, le 3 mars 1997, l’obtention du Tribunal de Commerce de Paris de la première décision judiciaire en matière de contrefaçon de logiciels qui a ordonné la publication de l’ordonnance obtenue sur internet.
5 Plus grand regret ? Trop de lois constitue un facteur d’insécurité juridique majeur. Le premier régulateur du réseau est le juge. Il faut lui donner un cadre et laisser agir dans le temps la jurisprudence. Au lieu de ça, on multiplie les textes communautaires et nationaux.
6 Dernier achat ? Le logiciel de traduction automatique Reverso.
7 Site préféré ?
droit.org, un travail colossal et admirable, fait dans l’intérêt général, de Robert Mahl avec le soutien de Pierre Mayeur.
8 Votre héros ? Je n’ai pas de héros. J’ai du respect pour les milliers dhommes et de femmes qui ont construit et construisent toujours internet dans un esprit de coopération.
9 Les années internet ? Échanges, coopération, (attention !) monopole.
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