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Olitec convertit les modems au GPRS

Le modem GPRS développé par Olitec se branche sur le port USB de n’importe quel portable. Il est capable d’exploiter le débit maximal offert par les réseaux des opérateurs de téléphonie mobile, soit quelques dizaines de kbit/s.

C’est l’un des premiers du genre. Le modem sans fil conçu par Olitec est compatible avec les réseaux de communication GPRS en cours de déploiement chez les opérateurs de téléphonie mobile. Le constructeur affirme qu’il sera en mesure de commercialiser son produit d’ici à quatre ou cinq semaines.Le tarif annoncé est raisonnable : 233 euros TTC, soit 1530 francs. ” En comparaison, les modems au format carte de crédit ou PC-Card [en cours de développement chez Xircom ou Sierra Wireless, NDLR] afficheront des prix beaucoup plus élevés “, déclare Denis Weill, directeur marketing d’Olitec. Les contraintes de compacité de ces produits imposent en effet le choix de modules GPRS plus fins et plus coûteux.

Pas besoin de prise électrique

De la taille d’un paquet de cigarettes, le modem d’Olitec se branche sur n’importe quel portable doté d’un port USB. Pas besoin de prise électrique, l’alimentation s’effectue par ce même port. Une petite fente située sur le côté du boîtier accueille la carte Sim fournie par l’opérateur.La solution convient tout particulièrement à ceux qui veulent accéder sans fil à Internet depuis leur PC portable, mais qui ne souhaitent pas investir dans un téléphone GPRS. ” Le GPRS s’impose uniquement pour le transfert des données. Les utilisateurs peuvent garder leur téléphone GSM pour les communications vocales “, précise Denis Weill.

Aussi rapide qu’un modem filaire… en théorie

Selon Olitec, le débit de son modem GPRS rivalise avec les modems RTC (ligne téléphonique standard), soit près de 56 kbits/s en réception.Sur le papier, rien ne s’y oppose. Le modem s’appuie en effet sur un module GPRS bibande (conçu par Siemens) de classe 8 avec la gestion de quatre canaux en réception et un en émission. En clair, le débit théorique en réception atteint près de 85 kbit/s (9,6 kbit/s en émission).Mais les limitations des réseaux GPRS déployés par les opérateurs ramènent ce débit théorique à une cinquantaine de kbit/s. Et, en pratique, il faut même s’attendre à moins. ” Lors des tests que nous avons réalisés, le débit moyen offert par les réseaux avoisinait 33 Kbit/s “, déclare Frédéric Farago, responsable des ventes des modules GPRS chez Siemens.Et c’est sans compter les problèmes de saturation du réseau, inévitables lorsque de nombreux utilisateurs communiquent dans une même cellule. Dans ce cas, il faudra partager la bande passante, sans aucune garantie de débit minimal.

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Stéphane Long