En anglais : byte (avec réserves ci-incluses)Fondé sur le système de numération binaire, l’octet est, comme son nom l’indique, un regroupement de 8 bits qui peut prendre 256 valeurs distinctes et permet donc différents types de codages indispensables à l’informatique (code de caractères, notamment Ascii, codage d’une palette de 256 couleurs, codes d’opération des microprocesseurs, codage d’adresses en mémoire vive, etc.).Comme l’octet participe d’une numération binaire, il est malaisé d’exprimer ses valeurs avec la numération décimale à laquelle nous sommes habitués (ainsi, cette plage de ” 256 ” valeurs pour un octet n’a rien d’un chiffre ” rond “).D’un autre côté, le recours direct à la numération binaire serait encore plus incommode (256 s’écrit 10 000 000 en numération binaire).C’est pourquoi on choisit souvent de recourir à une représentation des octets en numération hexadécimale, c’est-à-dire comportant 16 chiffres (2 puissance 4) et permettant de représenter un demi-octet à l’aide d’un seul chiffre. En plus des chiffres décimaux de 0 à 9, il est convenu d’utiliser les lettres de A à F pour représenter les six chiffres les plus élevés de ce système.Dans ce système, au lieu d’écrire que les valeurs possibles d’un octet vont de 0 à 255, on écrit qu’elles vont de 0 à FF (ce nombre étant l’équivalent de 99 en système décimal, c’est-à-dire le dernier avant le recours à un troisième chiffre) et qu’il y a donc 100h valeurs possibles (un nombre bien rond ;-). Pour marquer qu’il s’agit d’un nombre hexadécimal, on le précède du signe $ ou on le fait suivre d’un ” H ” ou d’un ” h “.En anglais, octet se dit encore byte, mais la tendance est à la reprise de notre terme, car byte a toujours conservé la connotation ” regroupement d’un certain nombre de bits ” même si le regroupement par 8 était bien entendu le plus commun. Les origines de ce mot sont incertaines (contraction de BinarY TErm ?), mais on ne peut sempêcher de noter là aussi un jeu de mots, bite (sans ” y “) signifiant ” bouchée ” et faisant écho à bit (” petit bout “), tandis que le terme utilisé pour désigner un demi-octet est nibble (” grignotage “) !
Voir aussi :
Kilo-octet – Mégaoctet – Préfixes multiplicateurs
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