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Ces technos venues d’ailleurs

L’Oled en rupture de stock

La promesse

Lorsqu’en 2008 le labo de Micro Hebdo a testé en avant-première le moniteur Oled 11 pouces de Sony, son contraste était tellement élevé que nos appareils de mesure ultrasensibles ont été incapables de mesurer certains paramètres, comme le contraste, exceptionnellement élevé ! De plus, cette technologie sans rétroéclairage permet de concevoir des écrans d’une exceptionnelle finesse. Une aubaine pour les smartphones et les baladeurs. Mais pas pour les moniteurs et les tablettes, car le coût des écrans Oled de grande taille reste prohibitif.

La réalité

La fabrication d’écrans Oled et Amoled (la variante à matrice active de l’Oled), même de petite taille, reste problématique au point que les fabricants doivent faire face à des pénuries chroniques. Certains d’entre eux, comme HTC et Samsung, ont d’ailleurs récemment remplacé ceux de quelques modèles vedettes par des écrans Super LCD, une variante très performante de l’écran Led.

Notre avis

IPS et VA, les surdoués de l’affichage

La promesse

Lorsqu’Apple a lancé l’iPad puis l’iPhone 4, leurs écrans ont fait forte impression. Il s’agissait des premières dalles IPS (In Plane Switching), une technologie qui offre les meilleurs angles de vision jamais vus. Ce qui prend tout son sens dans le cas d’une tablette tactile et d’un smartphone, appareils nomades dont on ne peut pas toujours contempler l’écran bien en face.

La réalité

Alternative à l’IPS, la technologie “ d’alignement vertical ” VA, dont les principales variantes se nomment MVA et PVA (lire Micro Hebdo n° 677, page 24), offre des angles de vision légèrement inférieurs, mais un meilleur taux de contraste. Elle tend à se généraliser, mais son développement est freiné par le fait qu’elle est souvent associée à un rétroéclairage au néon. Ce qui fait mauvais genre à l’époque des écrans Led.

Notre avis

1 080 raisons d’opter pour la HD

La promesse

La qualité incomparable de l’affichage en haute définition est due à deux facteurs. Le premier est, bien sûr, la définition élevée, 1 280 points par 720 au minimum (mode 720p), voire 1 920 points par 1 080 (1080p ou Full HD). La seconde est que tout est numérique dans la HD : la photo ou la vidéo diffusée, l’interface (DVI ou HDMI dans la plupart des cas) et l’écran plat. Il n’y a donc plus de conversion du numérique vers l’analogique, synonyme de perte de qualité.

La réalité

Choisir un PC pourvu d’un écran HD permet de bénéficier d’une qualité d’image maximale lors de la visualisation de films sur disques Blu-ray, de fichiers vidéo au format MKV ou DivX HD et des programmes en HD des grandes chaînes de télé. A condition toutefois que la HD ne soit pas la seule qualité de l’écran (contraste, couleurs, angles de vision) et que le reste de l’équipement soit à l’avenant : carte graphique avec décodage matériel de la HD, lecteur Blu-ray, tuner TV HD, équipement audio ou casque de qualité.

Notre avis

Le HDMI pour mieux voir… et entendre

La promesse

Il y a eu le VGA, pendant plus de vingt ans, puis le DVI, son équivalent numérique. Mais aujourd’hui, l’interface incontournable pour l’affichage est le HDMI. Désormais, elle s’impose aussi sur les PC, car son petit connecteur est plus pratique que celui du DVI et que, contrairement à ce dernier, elle transmet le son numérique en plus de l’image Full HD. On la trouve aussi sur toutes sortes d’appareils nomades (tablette tactile, baladeur, smartphone), car il en existe une version mini (connecteur de type C).

La réalité

Indispensable pour relier un lecteur multimédia de salon (DVD, Blu-ray, disques durs) à un téléviseur LCD ou plasma, la sortie HDMI l’est aussi pour un PC, surtout s’il est portable. En effet, la plupart des moniteurs récents en sont équipés, sans parler des ensembles home cinéma et des amplis audio-vidéo. En ce qui concerne la version de l’interface, assurez-vous simplement qu’il s’agit du HDMI 1.3. La version 1.4 n’est utile que pour l’affichage en 3D.

Notre avis

Affichage en relief : circulez, y’a rien à voir !

La promesse

Le succès planétaire du film Avatar a fait croire aux fabricants qu’ils allaient pouvoir nous refaire le coup de la HD : nous pousser à remplacer nos téléviseurs grand format, achetés parfois fort cher et très récemment, par des modèles 3D (en fait stéréoscopique). Pour l’instant, c’est raté : vu le peu de contenus disponibles (quelques dessins animés long métrage, quelques programmes de chaînes spécialisées payantes), les consommateurs ne se sont pas rués sur ces nouveaux modèles.

La réalité

Si la télé en 3D ne tient pas ses promesses, il peut en revanche être intéressant pour un passionné de jeux vidéo de l’installer sur son PC. C’est le seul domaine où l’affichage en relief semble présenter un réel intérêt. Pour cela, il devra s’équiper d’une carte graphique et d’un moniteur compatibles, sans oublier les indispensables lunettes. Optez pour des lunettes actives, les seules qui produisent un véritable effet 3D sans provoquer des migraines au bout de dix minutes ! Avec sa technologie 3D Vision, le fabricant nVidia possède une avance incontestable dans ce domaine.

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WiDi : l’affichage sans fil pour PC portable

La promesse

Afficher les contenus multimédias de son PC sur le téléviseur du salon, telle est la fonction du dispositif Wireless Display d’Intel, plus connu sous le nom de WiDi. Les images et le son sont transmis par le réseau sans fil Wi-Fi à un décodeur WiDi, raccordé au téléviseur en HDMI. L’idée est de ne plus être condamné à regarder les vidéos ou photos à plusieurs sur le petit écran du portable.

La réalité

En pratique, seule une poignée d’utilisateurs est en mesure de profiter du WiDi. En effet, il n’est disponible que sur certains PC portables récents, pourvus d’un processeur Intel Sandy Bridge (Core i3, i5 ou i7) et d’une puce Wi-Fi de dernière génération. En outre, le Push2TV de Netgear est, à notre connaissance, le seul boîtier WiDi commercialisé. Par ailleurs, des solutions alternatives existent : un téléviseur récent compatible Wi-Fi et DLNA, une console de salon comme la PS3 ou la Xbox 360, voire le décodeur TV fourni par votre FAI.

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Le DisplayPort crée le surnombre

La promesse

Conçu comme une alternative au DVI, le connecteur DisplayPort pour écran est censé remplacer la prise HDMI sur les PC. Comme cette dernière, il peut transmettre le son numérique multicanal, en plus d’une image d’une définition maximale de 2 560 points par 1 600. Le connecteur est plus imposant que celui du HDMI, mais il en existe une version de taille réduite nommée Mini DisplayPort. Il est aussi à la base de la nouvelle interface “ universelle ” Thunderbolt, conçue par Intel (lire page ci-contre).

La réalité

On trouve des prises DisplayPort sur certains PC récents, à la place des sorties DVI et HDMI. Mais elles n’ont d’intérêt que si vous possédez un moniteur équipé de la même prise, faute de quoi vous devrez dénicher un adaptateur DisplayPort/HDMI, voire DisplayPort/VGA, ce qui n’est pas toujours facile et annule les bénéfices de cette interface, au demeurant performante.

Notre avis

Optimus, PowerPlay : l’affichage à la diète

La promesse

Pour économiser l’énergie des batteries des PC portables, nVidia propose une technologie nommée Optimus, qui permet de confier alternativement l’affichage au circuit graphique intégré, à la carte mère ou à la carte d’extension graphique, en fonction des besoins. Lorsque ceux-ci sont modestes (bureautique, musique), la carte graphique principale est automatiquement désactivée, elle est réactivée lorsqu’une vidéo HD, ou un jeu 3D, est lancé. AMD propose un système équivalent, nommé PowerPlay.

La réalité

Si l’on ne peut qu’approuver ce genre d’astuces, qui contribue à rendre nos ordinateurs plus performants, difficile d’en faire un critère d’achat. Tout d’abord parce qu’Optimus ne fonctionne qu’avec les chipsets graphiques Intel et les cartes nVidia. Ensuite, parce qu’il est difficile d’évaluer les gains réels en matière d’autonomie que cette technologie apporte. Notez qu’une version pour PC de bureau de ce dispositif, nommée Synergy, serait en préparation.

Notre avis

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Christophe Blanc, Sébastien Casters et Nicolas Guyot