Lancé en 2002 à l’initiative de l’Inria, de Bull et de France Télécom R&D, le consortium Objectweb va modifier son statut juridique en 2006 pour mieux prendre en compte l’adoption des logiciels
d’infrastructure libres en Europe et dans le monde. Presque sans financement propre, à l’exception de quelques permanents de l’Inria, Objectweb regroupe une centaine de projets, 60 sociétés et 1 800 membres
individuels.
attentes croissantes. Ni non plus à l’augmentation du nombre de membres et de projets. ‘La nouvelle organisation prendra la forme d’une Association loi 1901, orientée par un conseil de direction et disposant de ses propres ressources humaines et financières (de 1 à 1,5 million d’euros au départ). Les
membres stratégiques verront leur contribution augmenter substantiellement, en contrepartie d’un poids accru dans les orientations techniques et marketing.Bull, Thales et Iona, entre autres, sont pressentis à ce niveau d’investissement. Le consortium structurera ensuite ses projets autour d’initiatives dans des domaines fonctionnels précis et porteurs, à l’image
d’ESB, lancée en 2005.
Davantage de présence à l’international
‘ Le code ne suffit pas, constate François Letellier. Il faut arriver à fournir les services nécessaires à la mise en ?”uvre des solutions : promotion, packaging, formation, assurance
qualité et validation, test, maintenance et support. ‘ La mutualisation continuera de jouer à plein dans le cas des certifications lourdes, comme pour J2EE, mais aussi lors des opérations de promotion.En parallèle, Objectweb doit être en mesure de gérer le cycle de vie complet des solutions métier afin d’en faciliter l’adoption. Les initiatives porteront sur des thèmes techniques ou métier, comme la RFID, l’aide
à la décision ou l’administration électronique.Dernier pan de la réforme, la définition de points de présence internationaux pour faire émerger des écosystèmes au plus près des utilisateurs. ‘ Nous comptons nous appuyer sur des organisations à but non
lucratif, telles que les universités ou des laboratoires de recherche intéressés, explique François Letellier. Nous avons des contacts en Chine, et des projets possibles en Italie, en France, et au
Brésil. ‘
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