Le langage ebXML, qui vise à automatiser l’échange universel et bon marché de données informatisées, dévoile ses premières composantes.Le registre, tout d’abord, ou le référentiel commun aux logiciels supportant la norme, chargé de stocker les informations compatibles ebXML, et qui permet leur interrogation par un requêteur.D’un point de vue pratique, la manifestation introduit surtout les spécifications destinées à traiter de manière automatisée les accords commerciaux interentreprises (Trading-Partners Specification) et la transmission d’importants volumes de données. Deux aspects fondamentaux du langage qui cimentent son interopérabilité et permettent à deux plates-formes marchandes de communiquer en s’appuyant sur ebXML.D’autres couches sont également à l’honneur, telles que les mécanismes de transport sécurisé d’informations.A l’attention des développeurs, XML One Conference London présentera également les connecteurs chargés de permettre l’exploitation d’ebXML avec les standards XML du Web. Pour les services distribués, UDDI, le format d’annuaire universel codéveloppé par IBM et WDSL (Web Services Description Language), le langage de description de sites Web sont concernés.Dans la foulée, OASIS introduit les premiers scénarios de développements réalisés grâce à des outils gratuits tels que IBM Web Services Development Environment.Objectif ? Démontrer que le traitement de documents ebXML, par des applications écrites en C++ ou en Java, de même que la fabrication de requêteurs chargés d’interroger les référentiels ebXML, est déjà possible.Plusieurs éditeurs de renom se sont joints à la manifestation, parmi lesquels Cisco ou Interwoven qui devraient présenter les premières implémentations concrètes d’ebXML sur le terrain de l’échange de données ou de la gestion de contenus. Les spécifications finales du langage sont attendues en mai 2001.
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