Un développeur n’est désormais plus obligé de créer un programme spécifique pour chaque puce 3D”, déclare Luciano Alibrandi, directeur du marketing technique de nVidia. Cette avancée technologique, rendue possible par le nouveau langage de programmation Cg du constructeur, est de taille. En effet, jusqu’à présent, il n’existait aucun standard commun aux processeurs graphiques 3D. Le programmeur devait concevoir un morceau de code pour chaque API, DirectX ou OpenGL, et ensuite pour chaque plate-forme Windows, Mac OS, Linux…“Il fallait un ou deux ans à un développeur pour comprendre l’architecture d’une puce”, précise Luciano Alibrandi. Aujourd’hui, l’adaptation aux différentes architectures ne se fait donc plus au niveau du langage, mais à celui du compilateur, disponible en open source, pour accueillir tous types de puces.
Un langage concis
Autre avantage, Cg est plus concis que l’assembleur jusqu’alors utilisé. Il permet de programmer essentiellement les shaders,de petits morceaux de code destinés à décrire la géométrie des formes. Si ce langage n’est mis en ?”uvre qu’aujourd’hui, c’est qu’il ne peut fonctionner qu’avec des puces programmables. Celles-ci sont dès à présent disponibles ; notamment depuis la sortie des cartes GeForce 3 et 4 Titanium chez nVidia ou Radeon 8500 d’ATI. Cg et son compilateur peuvent être téléchargés gratuitement à partir du site de nVidia.
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