Aujourd’hui, avec la démonstration des possibilités offertes par la GeForce 3, dont la sortie est prévue courant mars, nVidia vient de franchir un cap. Basée sur une nouvelle architecture et optimisée pour Direct X 8.0, cette nouvelle puce graphique devrait sans aucun doute révolutionner l’univers du jeu, d’autant que Microsoft est en passe de l’adopter pour sa future Xbox, dont la sortie est prévue avant la fin de cette année.L’architecture de la GeForce 3 repose sur deux nouveaux moteurs, Vertex et Pixel. Le premier gère les effets de mouvement (optique, atmosphérique, morphing, etc.), tandis que le second se focalise sur les points des images, autrement dit, les détails. Par ailleurs, pas moins de 57 millions de transistors y sont intégrés, contre 25 millions sur la GeForce 2, et 42 millions sur le Pentium 4, d’Intel. En outre, la puce serait capable de traiter près de 800 milliards d’opérations par seconde.La GeForce 3 ne démérite pas sur le plan du rendu. L’animation d’un drapé en soie, le mouvement des feuilles dans des arbres, ou encore la reproduction des poils d’un chien, ont démontré ses performances. Rien à dire.En plus de Microsoft et d’Apple?” qui vient tout juste d’annoncer son accord avec nVidia ?”, la plupart des acteurs du marché de la micro-informatique sont intéressés par la nouvelle puce graphique de nVidia. Les fabricants de cartes graphiques Elsa, Guillemot, ainsi que les constructeurs d’ordinateurs tels que Dell, Nec, Continental Edison ,ou Packard Bell sont déjà sur les rangs.
Un marché de niche
Mais la disponibilité de machines équipées en standard de cette puce n’est pas pour tout de suite. Le prix de la GeForce 3 est en effet de 5 000 francs (pour cette somme, elle est livrée avec 64 Mo vidéo DDR) , un sérieux handicap donc pour une production en masse de PC grand public.En revanche, les vendeurs en direct comme Dell, Nec, avec leurs configurations à la demande, sont plus à même de proposer cette carte.Autre inconvénient, et non des moindres, il existe aujourd’hui très peu de jeux capables de tirer pleinement partie des possibilités de la GeForce 3. On en compte six, seulement, optimisés pour cette plate-forme.Autant dire que ce n’est pas la peine de se précipiter pour l’acquérir. En revanche, elle devrait être mieux accueillie par les professionnels des arts graphiques qui disposeront d’une version de la GeForce 3 adaptée à leur station de travail dici quatre à six mois.
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