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Nvidia fait évoluer sa certification G-Sync pour y accueillir les écrans gaming de demain

Une partie des règles régissant le programme G-Sync de Nvidia se sont assouplies toute fin 2020, discrètement. Les nouveaux critères devraient permettre à plus d’écrans utilisant des technologies d’affichage, comme l’OLED ou le micro-LED, d’intégrer le programme.

En tout discrétion, en fin d’année dernière, Nvidia a amendé le cahier des charges des certifications G-Sync Ultimate, la plus haute de ses distinctions qu’un écran gaming peut décrocher. Le père des GeForce a ainsi abaissé l’obligation d’atteindre la certification VESA DisplayHDR de grade 1000 au grade 600.

Si vous n’êtes pas familier avec G-Sync (et son concurrent FreeSync, d’AMD), nous vous recommandons de lire l’article que nous lui avons consacré (en lien ci-dessous). Cela vous permettra de mieux appréhender ce qui va suivre.

À lire aussi : AMD et Nvidia clarifient ce que vous pouvez attendre de leurs certifications FreeSync et G-Sync

En clair, les écrans LCD n’ont plus à proposer une luminosité pharamineuse de 1000 cd/m2 mais de 600 cd/m2 pour cocher l’une des cases permettant de décrocher le badge ultime décerné par les équipes d’inspection de Nvidia. Ce n’est certes pas la seule à cocher, comme nous le verrons un peu plus loin.

Cette clarification, Nvidia a été obligé de la faire à la suite de l’intégration, par erreur, d’un moniteur Acer (Predator X34 S) dans la liste des écrans compatibles G-Sync Ultimate alors qu’il ne remplissait pas du tout toutes les conditions requises.

Nvidia : « le G-Sync Ultimate se définit par un ensemble de critères »

Dans une déclaration faite à nos confrères très spécialisés du site Overclock3D, Nvidia rappelle tout d’abord que la certification G-Sync Ultimate repose avant tout sur la présence de composants de traitement d’images bien spécifiques et développés par Nvidia, derrière un écran. On trouve ainsi un processeur auquel viennent s’ajouter toutes les caractéristiques techniques que doivent posséder les dalles (luminosité, contraste, HDR, temps de réponse, etc.)

Les récents changements dans les cahiers des charges sont principalement motivés par le fait que certaines technologies d’écrans (OLED, miniLED, microLED, Advanced Multi Zone Edge Lit) permettent aujourd’hui d’atteindre d’autres critères techniques requis par son programme sans qu’une intensité de 1000 cd/m2 soit nécessaire.

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C’est en partie cette puissance de rétroéclairage imposée par Nvidia qui obligeait les constructeurs d’écrans utilisant des dalles plus classiques (IPS, VA, etc.) à acheter des panneaux très chers, dont le coût se répercutait jusqu’à l’utilisateur.

Les écrans gaming utilisant les technos d’aujourd’hui seront-ils moins chers demain ?

Cette réduction des exigences est donc une bonne nouvelle pour les futurs écrans de jeu, qui utiliseront des technologies de rétroéclairage ou d’affichage plus perfectionnées, afin d’accroître la beauté des jeux. Ils n’auront pas besoin d’avoir des dalles techniquement folles (et donc chères) pour intégrer le programme de certification Nvidia.

Pour les écrans compatibles G-Sync actuels ou en passe d’arriver sur le marché, cela ne va pas changer grand-chose pour le moment. Ils pourront accrocher un nouveau badge à leur carton et sur leurs autocollants. Les chances pour que leurs prix baissent sont, toutefois assez, faibles. En tout cas, pas tant que la relève OLED et consorts ne sera pas clairement en marche. Là, la donne changera. C’est évident.

Source : Overclock3D

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