Lors de la sortie de son processeur graphique GeForce 256, en septembre 1999, nVidia avait annoncé le lancement d’un nouveau modèle tous les six mois. Le constructeur a tenu parole, puisqu’il lance à présent le successeur du GeForce 256, baptisé GeForce2 GTS (Giga Texel Shader) et connu auparavant sous le nom de code NV15. Sur le papier, les caractéristiques du GeForce2 GTS sont impressionnantes : une fréquence d’horloge de 200 MHz permet de traiter 25 millions de polygones, 800 millions de pixels et 1,6 milliard de pixels de texture (texels) par seconde.
Conçu avec un procédé de gravure à 0,18 micron, le GeForce2 GTS dispose d’une unité de traitement des ombres qui renforce considérablement le réalisme des objets 3D. L’unité de traitement NSR (nVidia Shading Rasterizer), traite quatre pixels par cycle d’horloge. Chaque pixel subit sept opérations en une seule passe, dont l’application de deux textures. L’unité NSR permet ainsi de contrôler, au niveau du pixel, la couleur, l’ombre, la lumière, les reflets, la brillance, ainsi que d’autres caractéristiques du matériau à représenter.
Des cartes de qualité, mais chères
nVidia a déjà signé des accords pour l’intégration du GeForce2 GTS dans des cartes graphiques (Asustek, Creative Labs, Elsa, Guillemot et Leadtek) ou dans des PC (Dell, Gateway, Compaq, HP, NEC et Packard Bell). Les premières cartes sont proposées aux environs de 2 425 F ht (370 ?), avec 32 Mo de mémoire DDR (Double Data Rate).Avec le GeForce2 GTS, nVidia prend un avantage technologique important sur ses concurrents. Les cartes graphiques utilisant ce processeur offrent un niveau de réalisme rarement atteint sur ce type de matériel, mais se révèlent extrêmement coûteuses. Pour l’instant, elles n’intéresseront que les joueurs désirant le maximum de réalisme et prêts à y mettre le prix, en attendant que nVidia propose une version de son processeur destinée aux stations de travail.
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