Numericable a de nouvelles ambitions. Le câblo-opérateur, qui vient d’ouvrir son capital à Carlyle (1), évoque ainsi sa candidature à la quatrième licence de téléphonie mobile. Le patron du fond d’investissement en France,
Benoît Colas, s’en est expliqué dans l’édition de ce lundi 24 décembre du quotidien Les Echos.La candidature de l’opérateur reste cependant soumise à une baisse du prix de la licence et à un étalement des paiements. Le gouvernement devrait se prononcer prochainement sur les aménagements qu’il serait prêt à faire
afin de favoriser l’entrée d’un nouvel acteur sur le marché de la téléphonie mobile.
Un rapprochement qui ferait du sens
Mais ce n’est pas la seule piste envisagée par le directeur général de Carlyle France pour donner un nouvel élan à Numericable. Benoît Colas évoque également un rapprochement avec Free (lui aussi candidat à une licence de
téléphonie mobile). ‘ Un tel rapprochement aurait beaucoup de sens ‘, explique-t-il au quotidien, rappelant que les ‘ deux projets de Free dans la fibre [optique, NDLR] et le
téléphone mobile, représentent plusieurs milliards d’euros, ce qui nécessitera des financements externes. ‘ Selon lui, le FAI aurait beaucoup à gagner à un rapprochement avec Numericable, notamment un accès à son propre réseau
sans recourir au dégroupage auprès de France Télécom.En attendant un éventuel mariage, Numericable poursuit le déploiement de son propre réseau de fibre optique. Il vient ainsi de raccorder trois nouvelles villes, Grenoble, Nîmes et Perpignan et revendique près de deux millions
d’utilisateurs.
(1) Carlyle a officialisé vendredi 21 décembre 2007 son entrée au capital de Numericable. Après cette opération, Carlyle et Cinven possèdent chacun 35 % du capital et Altice 30 %.
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