Numéricable et Orange ont la fibre (optique) mais pas la même approche pour le très haut débit. Le premier, câblo-opérateur de métier, revendique 635 000 abonnés en fibre optique au 31 décembre 2012, pour un parc total de 1,628 millions de clients haut débit du réseau Numéricable.
Ce chiffre est à comparer aux 4 789 000 logements éligibles à des offres à très haut débit supérieur à 100 Mbits/s (+ 11,7 % en un an) fin 2012, selon la nomenclature retenue par l’Arcep pour cette technologie.
Cette dernière consiste pour l’opérateur à tirer la fibre optique jusqu’au pied des immeubles, le raccordement terminal jusqu’à l’abonné empruntant le câble coaxial existant, déjà installé, jusqu’à son logement.
Elle est également utilisée par Bouygues Télécom pour la commercialisation de son offre BBbox sensation fibre.
Le raccordement terminal en fibre, surcoût pour l’opérateur
La technologie employée par Orange est de type FTTH (fiber to the home). La fibre optique arrive jusqu’à une prise terminale murale située dans le logement de l’abonné. Ces travaux d’installation d’une fibre dans l’habitation de l’abonné entraîne un surcoût pour l’opérateur.
Les 200 000 abonnés fibre optique revendiqués par Orange confirment que cet opérateur représente, grosso modo, plus de la moitié des abonnements très haut débit ayant recours à cette technlogie de raccordement des abonnés à très haut débit.
Au 31 décembre 2012, il y avait en effet 315 000 abonnés fibre optique FTTH, selon des chiffres publiés par l’Arcep, dont 176 000 accès en fibre optique pour Orange, soit 55 % de part de marché. Les autres parts de marché sont détenues par SFR et Free, principalement.
Lire aussi :
– Orange revendique 200 000 abonnés raccordés en fibre optique (publié le 21 mars 2013)
– L’observatoire de l’Arcep du marché haut et très haut débit fixe (publié le 28 février 2013)
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