Moins d’un an après la sortie de NetWare 5, Novell faisait une nouvelle annonce en mai dernier : sous le nom de code Cobra, l’éditeur préparait l’abandon de son protocole de requêtes NCP (NetWare Core Protocol) pour le standard HTTP. “C’est le début d’un processus qui vise à se séparer du logiciel client NetWare. Installé sur chaque poste, il constituait un réel frein au déploiement”, indique Éric Soyez, ingénieur avant-vente chez l’éditeur. La nouvelle version de NetWare s’est enrichie au passage de fonctions inédites. Elle emprunte ainsi à IBM une version standard de son serveur d’applications WebSphere, et à Netscape, la suite Netscape Enterprise Server (courrier électronique, téléchargement, serveur d’informations, serveur de contenu multimédia, serveur web). “Ces fonctions, que l’on attend aujourd’hui d’un système d’exploitation, ont été totalement intégrées au noyau de NetWare 5. 1”, précise Éric Soyez.
La gestion du protocole HTTP libère du client NetWare
L’usage du protocole HTTP permet de s’affranchir du gestionnaire de sessions client, qu’il s’agisse d’accéder à un répertoire partagé ou à des fonctions d’administration. Ainsi, NetWare 5. 1 gère les dossiers web, proposés par Windows 98 et Windows 2000, qui permettent d’accéder par le navigateur à une ressource partagée désignée par son URL. Moyennant la possession d’un certificat numérique, un administrateur peut avoir accès, par une session HTTP sécurisée (SSL 3), à l’ensemble des écrans de configuration. “Les puristes préféreront peut-être la console en mode texte, remarque Éric Soyez. Pour les autres, le gain en convivialité est incontestable.”Dans les deux cas, la fenêtre du gestionnaire de sessions client sur le poste de travail Windows 2000 ne fait état d’aucune connexion NetWare native. Il n’est nécessaire de rouvrir une session NetWare que lorsque l’on veut récupérer les stratégies système et les scripts de connexion.
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