Après une année 2000 morose, clôturée par un chiffre d’affaires atteignant 1,24 Md? (1,1 Md$), en recul de 8,9 % par rapport à l’an passé, et pour un résultat net de 55 Md? (49 M$), en chute libre de 70 %, l’éditeur spécialisé dans les services réseaux ne pouvait plus continuer sur cette lancée. Netware et son OS réseau phare n’a plus le même poids sur le marché tandis que les ventes d’annuaire ne progressent plus aussi vite.Novell a donc choisi d’investir le secteur du service, du conseil et de l’intégration en rachetant la société Cambridge Technology Partners pour 300,8 Md? (266 M$). L’arrivée soudaine des 3 000 consultants en provenance de CTP, coïncide avec le départ d’Eric Schmidt, CEO de Novell depuis 1997. Conservant un rôle au niveau des décisions stratégiques, il est remplacé par Jack Messman, le président de Cambridge Technology Partners. Le nouveau p-dg a annoncé que CTP serait une filiale de Novell et garderait son indépendance. Il souhaite forger une nouvelle image de l’éditeur tout en s’adressant davantage aux directions générales sans pour autant délaisser les responsables réseaux.Côté produits, Novell ne peut plus se contenter de commercialiser ses produits NDS, DirXML ou iChain, mais doit y associer des outils complémentaires dans l’e-commerce notamment. Avec l’acquisition de CTP, Novell se transforme également en fournisseur de services.
Prendre une part du marché des services
Jusqu’à présent, l’éditeur travaillait avec des sociétés de services comme Cap Gemini Ernst & Young, Deloitte & Touche ou encore PricewaterHouseCoopers.Il compte bien désormais bénéficier des compétences de Cambridge pour prendre une part sur ce marché. Mais déjà des voix s’élèvent. CTP n’a pas lhabitude de fonctionner avec un seul fournisseur. Le mariage laisse donc encore planer quelques doutes.novell.com
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
