Bouygues Telecom espère, par la voix d’Olivier Roussat, son directeur général, que l’Arcep et le gouvernement, donneront une issue favorable à sa demande de réaffectation des fréquences 1 800 MHz, utilisées pour les services 2G (voix et SMS), au profit des réseaux mobiles 4G. Dans un entretien au Figaro, il s’estime « très confiant dans le fait que le régulateur prendra cette décision début 2013. C’est autorisé et encouragé par la Commission européenne », souligne-t-il.
Comme gage de sa bonne volonté dans ce dossier, alors qu’il est par ailleurs engagé dans un plan de départs volontaires portant sur 556 postes suite à la guerre des prix engagée par Free Mobile, le dirigeant prétend même envisager d’embaucher 200 personnes dans ses centres d’appels, si la décision lui était favorable début 2013.
Cette réaffectation a eu un précédent outre-Manche où l’opérateur Everything EveryWhere (filiale d’Orange et de T-Mobile) a pu devancer tous ses concurrents en lançant une offre commerciale de services mobiles 4G grâce à la réutilisation des fréquences 1 800 MHz qu’il exploitait pour les services 2G.
En France, SFR et Orange ne l’entendent pas de cette oreille à cause du montant élevé auquel ils ont acquis les fréquences 4G officielles (2,6 GHz et 800 MHz) et parce que Free Mobile serait le premier bénéficiaire de la réutilisation des fréquences 2G, au nom du principe d’égalité entre les quatre opérateurs mobiles. En effet, le quatrième opérateur ne dispose pas de ces fréquences 1 800 MHz qui ont été attribuées avec les licences GSM.
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