Renault a enfin annoncé sa nouvelle ZOE. Pour contrer l’arrivée de la Peugeot e-208, la marque au losange se devait d’apporter des changements radicaux à sa voiture électrique.
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce nouveau modèle Z.E. 50 change tout ou presque. Nouveau design, nouveau moteur, nouvelle batterie, nouvelles fonctionnalités de conduite et bien évidemment un nouvel intérieur au goût du jour. Avant la commercialisation prévue à l’automne, voici les principales nouveautés de cette nouvelle ZOE.
Difficile de dire que Renault a définitivement enterré le design si singulier de sa ZOE, mais force est de constater que les lignes, autrefois originales de sa voiture électrique, se rapprochent désormais des standards actuels de Renault et plus précisément d’une Clio 2019 récemment dévoilée.
Le lifting appliqué au nouveau modèle est évident, notamment à l’avant. Les traits se veulent plus agressifs, le logo prend de l’épaisseur et les feux anti-brouillard s’habillent d’un liseré chromé. Pour autant, les changements les plus importants ne sont pas réservés au design, la nouvelle ZOE dissimule la majorité de ses nouveautés sous le capot.
Changement de batterie : 36% d’autonomie en plus
Oubliez le pack 60 kWh, longtemps évoqué. Pour sa batterie, Renault se contentera d’une version plus sage, et moins chère, avec un pack de 52 kWh. Il est à peu près identique à l’ancien modèle, celui de la ZOE Z.E. 40, puisqu’il dispose du même nombre de cellules et de modules.
La hausse de poids est contenue, avec 19 kg en plus, mais la densité énergétique progresse nettement ce qui permet d’améliorer l’autonomie de la voiture. Ainsi, Renault annonce une autonomie homologuée WLTP à 390 km, soit 90 km de plus que sur l’ancien modèle.
Côté recharge, Renault s’était engagé à conserver son chargeur 22 kW. La charge rapide est également prévue, mais elle nécessitera un autre chargeur pouvant atteindre 50 kW. Comme sur les précédentes ZOE, le port de charge est dissimulé derrière le logo, sur la calandre.
Deux motorisations maison
Pour sa nouvelle ZOE, Renault adapte sa motorisation. Le constructeur au losange garde le moteur R110 (80 kWh – 108 ch pour un couple maximum de 225 Nm) pour son entrée de gamme mais se dote d’un tout nouveau R135 (100 kWh – 135 ch pour un couple max de 245 Nm).
Ce second moteur est légèrement plus dynamique. Le 0 à 50 km/h est réalisé en 3,6 secondes (contre 3,9 s avec le R110) et le 80 à 120 km/h ne prend que 7,1 secondes (contre 9,3 s sur le moteur d’entrée de gamme).
Enfin, dans sa version R135, la ZOE peut atteindre 140 km/h en vitesse maximale là où le R110 plafonne à 135 km/h.
À l’intérieur, c’est la révolution
Plus que le design extérieur, l’habitacle change considérablement et se modernise. Ajouts de ports USB, système à éclairage LED, chargeur à induction… la liste des nouveautés est conséquente. Largement inspiré de la nouvelle Clio, l’intérieur embarque un système à double écran. L’affichage principal, celui du compteur, s’étale sur une diagonale de 10 pouces et peut désormais afficher le GPS. Le module central comporte un second écran, tactile cette fois, de 9,3 pouces au format portrait. Il servira à piloter le système d’infotainment d’une ZOE compatible à la fois CarPlay et Android Auto. L’ensemble fonctionne avec le système EasyLink qui s’améliore, lui aussi, avec l’affichage de la disponibilité en temps réel des points de charge.
Enfin, la nouvelle ZOE va également combler une partie de son retard en matière d’aides à la conduite. La version Z.E. 50 sera capable de reconnaitre les panneaux de signalisation et les feux tricolores. Elle proposera aussi un avertisseur d’angle mort ou encore un système d’aide au maintien dans la voie.
Renault ne s’est pas encore étendu sur le prix de sa nouvelle ZOE, que ce soit à l’achat ou en location. Le constructeur français communiquera sur ces deux points dans les prochaines semaines, en attendant un lancement officiel de sa voiture électrique à l’automne.
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