Avec plus de sept millions de ventes depuis son inauguration, la Mégane est l’un des modèles clés de Renault. Mais face à la montée en puissance de la Seat Leon et à la domination de la Golf dans ce secteur, la berline était en danger.
À quelques semaines du salon de Genève, la marque au losange se devait donc de réagir. C’est fort logiquement qu’elle a annoncé une nouvelle version de la Mégane.
Bon courage pour le jeu des 7 différences
De l’aveu de Renault, le design de la nouvelle Mégane a évolué « par touches ». Elles visent essentiellement à préserver une esthétique appréciée par ses clients tout en corrigeant certaines fautes de goût. Exit donc les disgracieux blocs clignotants de la 4ème génération. Le nouveau bouclier les intègre de manière plus raffinée en prenant soin de ne pas oublier les antibrouillards.
Pour le reste, c’est un quasi statu quo et il faudra surtout s’attarder sur les nouveaux feux LED ou sur les clignotants dynamiques (également appelés à défilement) pour distinguer la nouvelle Mégane de l’ancienne.
À l’intérieur en revanche, c’est le grand chamboulement. Renault passe (enfin) à une instrumentation numérique sur un écran de 10,2 pouces. Quant à la console centrale, elle accueille un écran vertical de 9,3 pouces parfaitement intégré au tableau de bord, à l’inverse de celui des dernières Clio, par exemple. Enfin, sur les plus hauts niveaux de finition le siège conducteur bénéficie de réglages électriques.
Autonomie de niveau 2 et multiples aides à la conduite
Côté équipement, la Mégane accusait un sérieux retard sur la concurrence. La nouvelle version fait mieux que combler les manques puisqu’elle apporte une multitude d’aides à la conduite. Recentrage automatique dans la voie, régulateur adaptatif de vitesse, freinage d’urgence et détection des piétons et des voitures en sortie de parking… clairement la dernière Mégane tient la comparaison face aux nouvelles Leon et Golf.
E-Tech : l’hybride rechargeable à la sauce Renault
Néanmoins, la principale nouveauté est à chercher sous le capot et plus précisément au niveau du moteur. En marge des motorisations classiques, Renault a confirmé l’arrivée d’une version E-Tech, hybride rechargeable à priori identique à celle qui équipe le dernier Captur.
Le double bloc électrique repose sur une technologie de récupération d’énergie héritée de Renault F1 et affichant une puissance maximale de 160 ch. La petite batterie de 9,8 kWh offre une autonomie estimée à 50 km en cycle mixte WLTP et jusqu’à 65 km en mode urbain.
Cette version E-Tech devrait être disponible dès l’été 2020, dans sa version break « Estate » dans un premier temps.
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