Outre l’écran Retina Display et le nouveau processeur A5X, le nouvel iPad a fait parler de lui pour sa connectique 4G, qui devrait lui assurer des débits théoriques d’environ 100 Mbits/s. Un maximum accessible dans des conditions optimales assez difficiles à obtenir dans les fameuses « conditions du réel ». Pour autant en France, l’iPad 4G ne sera que 3G. Et ce, même quand les réseaux 4G des opérateurs nationaux seront disponibles, au plus tôt à la fin de 2013.
Problème de fréquences
Pourquoi ? Parce que l’iPad présentée hier 7 mars, ne sera pas compatible avec les fréquences retenues dans la plupart des pays d’Europe. Avec sa compatibilité 4G, en 700 et 2 100 MHz, le module 4G du nouvel iPad ne servira pas à grand-chose en France (800 et 2 600 MHz), ni en Grande-Bretagne et en Allemagne (800 et 2600 MHz également), pas plus qu’en Italie et en Espagne (respectivement 800, 1 800, 2 000, 2 600 MHz et 800, 900, 2 600 MHz). Même la Pologne, quatrième pays au monde à avoir lancé sa couverture 4G, recourt aux fréquences de 1 800 et 2 600 MHz.
Au niveau mondial, la plupart des pays ont opté pour ce dernier champ de fréquences, c’est notamment le cas de deux pays émergents qui retiennent de plus en plus l’attention d’Apple pour leur potentiel de croissance : le Brésil et la Chine. Pour autant, les Etats-Unis ne sont pas les seuls à utiliser le champs des 2 100 MHz, c’est aussi le cas de quelques pays, dont le Japon et l’Australie.
Toujours la 3G…
En définitive, ce choix de fréquences pour le premier modèle d’iPad 4G s’explique par les mêmes arguments qui avaient conduit à l’absence de 3G dans le premier iPhone. Apple pense d’abord son produit pour le marché américain. En ce qui concerne la France, il faudra attendre la prochaine génération d’iPad 4G (et le lancement des réseaux adéquats) pour pouvoir surfer plus vite en situation de mobilité, et continuer, d’ici là, à utiliser la 3G…
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