Apple ne réinvente pas son ordinateur de bureau tout-en-un, l’iMac. Il l’améliore avec une constance remarquable depuis qu’il a porté au pinacle ce genre de machine. Le design reste proche des iMac de la génération précédente. L’arrière de l’appareil est désormais en aluminium, et l’écran prend encore plus de place sur la façade avant. Et pour cause : il est plus grand. Encore plus grand.
Les modèles de 20 pouces sont remplacés par deux modèles de 21,5 pouces équipés d’un processeur Core 2 Duo de 3,06 GHz, avec 4 Go de RAM de série et une résolution Full HD de 1 920 x 1 080 pixels. La différence se fait au niveau de la carte graphique. Le premier intègre un chipset Nvidia GeForce 9400M alors que le second bénéficie d’une carte graphique à mémoire dédiée, l’ATI Radeon HD 4670 avec 256 Mo. Les modèles de 24 pouces ont eux été chassés par deux modèles de 27 pouces. L’un est équipé du même processeur que les deux premiers, le second intègre non pas un Core 2 Duo, mais un Core i5, un Quad Core, d’une fréquence de 2,66 GHz. Les deux 27-pouces proposent une configuration similaire, à l’exception du processeur, donc, et de la carte graphique, une ATI Radeon HD 4670 avec 256 Mo de mémoire vidéo sur le premier modèle (celui doté d’un Core 2 Duo) et une ATI Radeon HD 4850 avec 512 Mo de mémoire sur le modèle animé par le Core i5.
Tous ces iMac peuvent être dopés jusqu’à 2 To d’espace de stockage et 16 Go de mémoire vive. La bonne nouvelle est qu’ils disposent désormais de quatre emplacements de mémoire, ce qui devrait permettre de monter rapidement dans ce domaine à moindre coût.
Mais la fulgurance des iMac de 27 pouces vient de l’écran. Ils proposent tous les deux une résolution impressionnante de 2 560 x 1 440 pixels, soit, grosso modo, la résolution des écrans de 30 pouces de la marque (qui est de 2 560 x 1 600 pixels). Une densité qui rejaillit sur la précision du rendu à l’écran. D’autant que la dalle LCD est rétroéclairée par LED pour des couleurs vives, un éclairage homogène et une plus grande réactivité de l’écran à l’allumage et à la sortie de veille. Par ailleurs, tous les iMac sont équipés d’une sortie Mini DisplayPort, pour étendre le bureau grâce à un autre écran ou, mieux encore, pour que l’iMac serve d’écran si vous y branchez un MacBook, un MacBook Pro, voire un Mac mini.
Avec des dalles pareilles, on se damnerait sans doute pour regarder des contenus HD. Pas de chance, le lecteur optique est toujours limité au DVD double-couche ; pour le Blu-ray, il faudra donc passer par des solutions externes. Un lecteur qu’on pourra brancher en USB, il y a quatre ports, ou en FireWire 800 (si cela existe). La bonne nouvelle du côté de la connectivité est l’arrivée, comme sur les MacBook Pro, d’un lecteur de cartes SD, qui se trouve juste sous le lecteur optique. Derniers détails : Apple livre son iMac avec un clavier sans fil ni pavé numérique et avec sa nouvelle souris tactile multipoint, la Magic Mouse, successeur désigné de la Mighty Mouse.
Enfin, la dernière bonne nouvelle de ces nouveaux iMac, ce sont les prix affichés. Le premier modèle de 21,5 pouces est en vente à 1 099 euros, le second, à 1 349 euros. Le modèle de 27 pouces à 3,06 GHz est disponible à 1 499 euros, et le modèle de 27 pouces équipé d’un Core i5, à 1 799 euros. Un positionnement de prix agressif au regard du confort d’affichage, de la qualité de la finition, de la puissance annoncée et du design.
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