Le monstre de Frankenstein et le plus célèbre et délirant des vers sortent de terre et reviennent hanter les vivants. Groovy !
WiiWare Un seul jeu à se mettre sous la dent cette semaine et malheureusement, ce n’est pas un excellent cru, malgré un emballage plutôt appétissant.
The Will of Dr. Frankenstein Comme chacun le sait The Will of Dr. Frankenstein est la préquelle de The Island of Dr. Frankenstein . Hum. Bon. On ne va pas se mentir, mais en fait, on n’avait jamais entendu parler de ce jeu avant que le WiiWare ne débarque ce vendredi. Le premier contact est pourtant prometteur : graphismes 3D simples mais propres (pour de la Wii, s’entend), humour omniprésent et un petit parfum de jeu de rôle qui fait espérer le meilleur. Mais il ne faudra pas l’espérer trop longtemps non plus, parce que The Will of Dr. Frankenstein ne s’avère finalement pas bien passionnant. On se promène dans un mignon petit village suspendu dans le ciel, à la recherche de bouts de trucs pour reconstruire un machin commandé par le Dr. Frankenbidule et d’autres monstres affreux mais néanmoins gentils. Le principal enjeu, à part fouiller les maisons les unes après les autres, semble être d’aspirer les petits nuages qui parasitent la ville, carburant obligatoire pour pouvoir ensuite forer le sol à la recherche des précieux morceaux de machine. Bref, on a très vite l’impression d’en avoir fait le tour, et cela ne nous donne malheureusement pas tellement envie d’en savoir davantage sur le jeu dont The Will of Dr. Frankenstein est la préquelle.
Note : 2/5Prix : 500 WiiPoints
DSiWare Et si pour une fois, à la fraîcheur d’un nouveau titre plein de promesses, on préférait un classique des années 1990, œuvre délirante d’un David Perry alors encore en pleine possession de ses moyens ? Parce que si Jim fait souffler cette semaine sur le DSiWare un vent tiède et un peu fétide, ce n’est pas à cause d’un gameplay supposé (à tort) moisi, mais juste parce que le pauvre s’extirpe avec panache d’un vieux tas de terreau fumant. Mais comment lui en tenir rigueur ? Après tout, Jim n’est qu’un ver de terre.
Earthworm Jim On se rappelait d’Earthworm Jim comme un jeu bourré d’idées loufoques, d’un mètre-étalon en matière de graphisme et d’animation, mais aussi comme d’un jeu difficile, à la maniabilité souvent un peu approximative. Mais les graphismes, ça vieillit mal, et si la difficulté était déjà rédhibitoire en 1994, il y avait fort à parier qu’elle semble encore plus délirante aux atrophiés du pad que nous sommes devenus (ne vous mentez pas : vous avez déjà tenté de finir un jeu de plates-formes sur NES récemment ?). Autant dire qu’on n’était pas enclin à la clémence, d’autant que cette version DSiWare est, à peu de chose près, juste une adaptation un peu pantouflarde du jeu d’origine, là où on était en droit d’espérer une version HD (il paraît qu’elle est dans les tuyaux) ou un Earthworm Jim 4 tout nouveau tout beau (quelqu’un y croit encore ?). Et pouf, surprise, on télécharge Earthworm Jim , on le lance en ne s’attendant qu’à refaire une paire de niveaux pour la forme et on s’aperçoit que c’est toujours aussi bon, voire meilleur qu’à l’époque. On se rappelle qu’Earthworm Jim était vraiment beau, et représente, du moins esthétiquement, un certain climax de la plate-forme 2D. On se dit aussi qu’il y a quinze ans, son humour stupide nous a forcément un peu échappé, et on prend plaisir à en redécouvrir toutes les facettes. On parle quand même d’un jeu où un ver de terre se retrouve prisonnier d’une super combinaison venue de l’espace, équipé d’un très très gros pistolet. Et les niveaux sont à l’avenant : lancer de vaches, saut à l’élastique contre une grosse boule de pus, promenade dans un complexe sous-marin pour hamsters, chats démoniaques, poissons rouges farceurs… rien ne vous sera épargné. Alors bien sûr, le gameplay reste toujours un peu approximatif et la difficulté pas très bien dosée. Certains passages de plates-formes (au hasard, ceux où il faut attraper des crochets en se servant de son ver comme d’un lasso) sont plus frustrants que jamais. Mais ça passe. Si maintenant Gameloft voulait bien nous gratifier d’un remake d’Earthworm Jim 2 , sa suite qui pousse encore plus loin le délire, on pourrait difficilement dire non.
Note : 4/5 Prix : 500 DsiPoints Les plus – Un dernier ver pour la route? – Une super combinaison aux super pouvoirs – Le plaisir de retrouver un jeu emblématique de la 16-bits, aussi bon que dans ses souvenirs
Les moins – Les nouveautés (des minijeux avec l’appareil photo de la DSi) sont très chiches – Quelques ralentissements lors des premiers niveaux
Flipper Flipper vous met face à un tableau en jolie 3D isométrique, dans lequel il faudra réussir à mettre la main sur le bocal d’un poisson rouge (le fameux Flipper ? Sans doute de la famille de l’autre), a priori hors de portée. A vous de vous servir des power-up à votre disposition pour creuser, élever ou réparer les passages qui vous mèneront jusqu’à lui. Mais attention à faire les choses dans l’ordre : si vous détruisez tel pont pour atteindre le power-up en-dessous, pourrez-vous ensuite aller à telle plate-forme ? Vous êtes sûr de votre coup ? Après tout, c’est vous qui voyez. Flipper est donc un petit puzzle-game charmant, doté d’une patte graphique certaine et plutôt original dans son exécution à défaut de l’être dans son principe. Rien d’indispensable, mais rien de proprement scandaleux non plus.
Note : 3/5Prix : 500 DSiPoints
Game & Watch (Ball, Donkey Kong Jr, Flagman) Si vous suivez chaque semaine cette chronique, vous savez le peu de bien que l’on pense de ces remakes des jeux électroniques Game & Watch , de leur gameplay rigide et ultrasuperficiel qui semble tout sauf pertinent en 2010. Surtout à 2 € l’unité. Mais puisqu’on a vu depuis un solide gaillard trentenaire, habituellement plus prompt à dézinguer du zombie comme il respire, retomber immédiatement en enfance en s’essayant à Donkey Kong Jr. , on peut concevoir que le facteur nostalgique doit pouvoir éventuellement rentrer en ligne de compte. Et on daignera lui octroyer un petit point de plus que d’habitude. Alors profites-en, petit Game & Watch : ce 2/5, il est pour toi.
Note : 2/5Prix : 200 DSiPoints (pour chacun des trois jeux)
myPostcards Vous êtes sûr de vouloir savoir ce que c’est ? Sûr, sûr ? Bon, je veux bien vous le dire, mais je vous préviens, c’est une perte de temps pour vous comme pour moi. Alors tenez-vous bien, ça va aller vite : myPostcards permet d’adjoindre un petit texte à ses photos, avant de les envoyer à ses amis, via la fonction Facebook déjà présente dans la DSi depuis sa dernière mise à jour. Alors OK, ça coûte seulement 2 €. Mais ça reste cher pour quelque chose qui ne sert à rien, non ?
Note : 1/5Prix : 200 DSiPoints
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