Malgré le succès de ses SUV, les Kadjar et autres Captur, Renault croit toujours en son monospace. La marque au losange vient de dévoiler la dernière version de l’Espace, le plus imposant de ses véhicules. Si extérieurement, les lignes ont légèrement bougé, c’est à l’intérieur que les modifications sont les plus visibles.
En effet, d’un point de vue design, la cinquième génération du monospace gagne surtout de nouvelles jantes et un coloris « rouge millésime » inédit qui tranche avec un nuancier assez terne (blanc, gris, noir, bleu et marron étaient les seules couleurs disponibles jusqu’alors). Pour le reste, il faudra avoir l’oeil pour distinguer le nouvel Espace de son prédécesseur. La signature lumineuse évolue légèrement pour permettre le passage aux phares full LED, quelques touches de chrome ont été ajoutées ici ou là et… c’est à peu près tout.
En revanche, une fois entré dans l’habitacle, les évolutions sont plus notables. La console centrale, accueille un plus grand écran de 9,3 pouces (contre 8,7 pouces auparavant). Des touches raccourcis ont été placées au-dessus et le réglage de la climatisation se fait désormais depuis l’écran, les molettes ayant définitivement disparu. Enfin, l’écran d’instrumentation de 10,2 pouces passe définitivement à un affichage numérique et intègre enfin un affichage de la navigation en 3D. Cette console centrale, encerclée d’une bande LED, accueille enfin un espace dédié à la recharge par induction pour les smartphones.
Le plein d’aides à la conduite
Au niveau des aides à la conduite, l’Espace se met au diapason des meilleurs véhicules de Renault avec la conduite autonome de niveau 2 (régulateur automatique de la vitesse combiné au recentrage dans la voie). Le freinage d’urgence et la surveillance des angles morts s’améliorent avec une détection des piétons, mais aussi l’analyse des sorties de places de stationnement.
Un léger relooking et une mise à jour technologique peuvent-ils suffire pour relancer l’Espace ? En 2014 déjà, lors de sa dernière modification, Renault s’était éloigné des caractéristiques traditionnelles du monospace en introduisant des éléments issus des crossovers. L’idée derrière ces changements étant de faire en sorte que l’Espace continue d’exister dans un marché largement dominé par les SUV. Six ans plus tard, l’enjeu reste le même.
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