« Monstrueusement rapide » : Apple n’a donc pas exagéré en intitulant la conférence de présentation de ses Mac « Scary Fast ». La firme de Cupertino a placé ses nouveaux MacBook Pro et iMac sous le signe de la puissance avec l’arrivée d’une nouvelle puce maison, la M3. En attendant la commercialisation des nouveaux Mac qui auront lieu dès le 7 novembre, nous avons pu prendre en main les nouveautés automnales d’Apple.
En attendant le test complet du MacBook Pro 14 en M3 Max et du nouvel iMac, notre 01Lab a lancé les premiers benchmarks de référence. Equipé de la plus musclée des puces Apple Silicon, il s’agit du modèle le puissant des PC portables de la marque. Si on pouvait espérer quelques progrès substantiels par rapport à la puce M1, sortie il y a deux ans, il était beaucoup moins clair que la M3 Max serait à ce point supérieure à la M2 Max qui équipait le Macbook Pro 14 commercialisé il y a à peine quelques mois. En effet, lors du keynote, c’est avec la première génération du SoC Apple Silicon ou encore avec ses prédécesseurs sous Intel que la M3 a été le plus souvent comparée. Comme une invitation à peine voilée à renouveler son Mac, cette puce M3 Max cachait pourtant une surprise de taille : l’écart de performance avec la M2 Max.
Des performances de haute volée
Jugez plutôt. Sur les incontournables Geekbench 5 et 6, que ce soit en Single ou en Multi-Core, la hausse des scores obtenus est bluffante. Le gain de performance oscille entre 8% et 20% selon le test effectué, ce qui est pour le moins significatif.
Les résultats sont tout aussi impressionnants sur Cinebench, l’outil de Maxon, que ce soit dans la version R23 (21 341 pts) ou dans la plus récente R24 (1526 pts).
Le MacBook Pro 14, M3 Max, est une véritable bête de course, une machine incroyablement puissante qui aura bien du mal à être mise en difficulté, quelque soit la tâche qui lui sera demandée. Bien entendu, il ne s’agit là que des premiers tests, de valeurs sorties de tout contexte d’usage. Mais il s’agit également du début de notre test. Celui-ci nous mènera vers des contrées plus sombres, celles du montage ou du jeu vidéo, qui auront le mérite de mettre le MacBook Pro 14 M3 Max à l’épreuve de la réalité. En attendant, Apple a tenu les promesses faites dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Sa puce M3 est un nouveau palier franchi dans cette course effrénée à la puissance et fait des Macbook Pro et de l’iMac des machines qu’il va falloir regarder de près.
Adieu les traces de doigt
Un mot également concernant le toucher de ce MacBook Pro 14. Lors du keynote du 31 octobre, Apple a insisté sur une finition exclusive au coloris noir sidéral. Il s’agit très précisément d’un procédé chimique qui a lieu lors de l’anodisation du châssis et qui permet de limiter drastiquement les traces de doigt. Il ne s’agit donc pas d’un revêtement à proprement parler, dans la mesure ou il n’impose pas l’ajout d’une couche supplémentaire. Qu’importe, le résultat est exemplaire, comme toujours avec les MacBook Pro et ajoute un atout supplémentaire à un ordinateur certes un peu lourd, mais ô combien robuste et bien fini.
Bien entendu, nous reviendrons plus en détail sur l’ensemble de ces nouveautés, mais aussi sur les performances de ce MacBook Pro 14 (M3 Max) dans l’exécution des tâches complexes. Le test complet arrive dans quelques jours, mais si vous pensiez acheter votre Macbook Pro dès le premier jour de sa commercialisation, les premiers indicateurs sont tous au vert.
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Dommage que ce super performance de la gamme M3 Max soit au détriment de la gamme M3 Pro, dont l’augmentation ne soit plus qu’autour de 6% d’après les derniers tests effectués par les “happy few”
Article manquant clairement d’objectivité et d’esprit critique.
Tout le monde teste le mac M3 max en priorité, c’est bien mais bon, à 4000€ en prix d’entrée heureusement qu’il est performant..
J’aurais mis la priorité sur les autres puces.