Les premiers PC combinant Pentium 4 et mémoire SDRAM ont fait leur apparition
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. Jusqu’à présent, le dernier processeur d’Intel s’accordait uniquement avec la coûteuse mémoire RDRAM et le chipset i850. Il a fallu attendre la sortie officielle, lundi 10 septembre, du chipset i845 pour s’affranchir de cette contrainte.Pour les constructeurs, cela se traduit par une économie significative sur le coût des PC équipés de Pentium 4. Depuis plusieurs semaines, le prix de la SDRAM ne cesse de battre des records à la baisse. En comparaison, la RDRAM reste chère : deux à deux fois et demie plus que son homologue.
Intel enterre définitivement le Pentium III
Plus rien ne s’oppose donc au succès du Pentium 4, surtout après les rabais considérables concédés récemment par Intel sur son dernier-né. Le processeur devrait rapidement s’imposer, à la place du Pentium III, dans les PC de milieu de gamme (entre 7 000 et 10 000 francs), voire d’entrée de gamme.Pour Olaf Hoehne, Program Manager chez Intel, les consommateurs vont y gagner. Selon lui, ” pour le prix d’un Pentium III, le Pentium 4 procure en moyenne un gain de performances de 20 % avec les logiciels courants “.En revanche, il reconnaît que la mémoire SDRAM bride les performances du Pentium 4, surtout pour les versions à haute fréquence du processeur. Certes, l’écart de rapidité avec la RDRAM n’a pas d’impact sur l’utilisation des logiciels de bureautique courants. Mais ce n’est plus vrai pour certains jeux ou encore pour les logiciels d’encodage audio qui sollicitent la mémoire de manière intensive.” A configuration égale, on constate une baisse de rapidité de l’ordre de 20 % dans le cas d’un Pentium 4 à 1,8 GHz équipé de SDRAM PC133 [dans le cas d’un test d’encodage audio, NDLR] “, précise Olaf Hoehne.Pour cette raison, Intel n’a aucune raison de délaisser la mémoire RDRAM. Celle-ci restera l’apanage des PC haut de gamme.
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