Être le leader de l’e-commerce en France, ce n’est pas très difficile quand on est en position de monopole…Certes, cela biaise les comparaisons avec les autres sites de commerce électronique. Mais notre performance se mesure aussi en regardant la part du chiffre d’affaires internet dans les ventes globales des billets grandes lignes : elle est en augmentation forte et constante. Par ailleurs, notre site n’a pas à rougir de la comparaison avec ses homologues européens. Avec votre clientèle captive, vous auriez même pu être plus rapide, non ? La lourde machine SNCF a retardé le développement du site.Non. La réservation en ligne était disponible dès l’été 1998. L’achat en ligne, un an plus tard. On ne peut pas parler de retard. Mais il est vrai que le site a été traité au début de façon un peu artisanale, en “perruque” du Minitel. Maintenant, nous changeons clairement de braquet : il existe une volonté plus affirmée d’accélérer le développement du site. Le site fait peau neuve, mais vous semblez ignorer les particularités du commerce électronique : promotions, voyages discountés à la dernière minute, etc. La politique tarifaire de la SNCF vous empêche-t-elle de proposer cela ? La SNCF pratique effectivement une politique de tarifs identiques sur tous ses canaux de vente. Le site ne proposera pas dans l’immédiat des offres tarifaires spécifiques. Ce n’est pas d’actualité. Toutefois, de nouvelles offres promotionnelles, adaptées à la souplesse de réservation liée au Net, verront bientôt le jour. Mais elles seront aussi disponibles par téléphone, au guichet ou dans les agences. Nous n’allons pas remettre en cause toute notre “philosophie” tarifaire pour un canal de distribution qui ne représente encore que 4 % du total des ventes !
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