Fondé en janvier 1999, Netonomy, le fournisseur de solutions d’e-care (gestion des abonnements) et d’e-commerce pour les opérateurs mobiles procède à sa troisième levée de fonds pour atteindre une capitalisation de 25 millions de dollars (29,13 millions d’euros).Vous venez de lever 15 millions de dollars (17,5 millions d’euros) auprès de vos investisseurs historiques Atlas Venture, Fidelity Ventures, Viventures et, aujourd’hui, Europatweb. Comment allez-vous investir cet argent ? Nous allons développer notre produit, mais surtout accélérer notre croissance sur le territoire américain. Nous allons ouvrir de nouveaux postes de ventes. Aujourd’hui, nous sommes présents à Boston, d’où sont dirigées notre politique marketing et la vente au niveau mondial, tandis que notre département technologique se trouve en France.Vous avez effectué votre troisième tour de table auprès d’investisseurs français, dont Europatweb. Pourquoi avoir choisi des Français plutôt que des Américains ? Nous avons fait le choix d’Europatweb plutôt qu’un choix français proprement dit. Nous sommes intéressés par les participations dans lesquelles le groupe Arnault a investi. Sa connaissance du marché des télécoms nous sera profitable pour conclure des alliances avec des sociétés de services et des partenaires technologiques. Enfin, le choix d’Europatweb s’inscrit bien dans notre stratégie, puisque nous sommes implantés à Paris. Sinon, de manière plus générale, nous préférons les fonds internationaux, comme Altas Venture, qui nous suivent depuis notre premier tour de table. Ils contrebalancent notre verticalité et nous permettent d’avoir une visibilité mondiale.Vous êtes américain, et vous travaillez en France. D’après votre expérience, est-il plus facile de lever des fonds en France qu’outre-Atlantique ? Les fonds sont bien plus importants là-bas. Et si votre modèle économique tient la route, vous réalisez d’importantes levées. Au moment de l’euphorie du net, les capital-risqueurs investissaient à tour de bras dans les start-up. Aujourd’hui, après l’éclatement de la bulle, ils sont devenus plus méfiants. Mais, je pense que le marché du financement privé va se durcir. Dans ce pays des extrêmes, il suffit que les valeurs technologiques montrent quelques signes de faiblesse pour que les investisseurs deviennent plus que frileux.Prévoyez-vous une entrée en Bourse ? Nous nous introduirons sur le Nasdaq, mais ceci n’est pas à l’ordre du jour. L’introduction sur un marché n’est rien d’autre quun tour de table public. Et comme nous venons de lever 15 millions de dollars, nous ne sommes guère pressés.
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